« Supposez, en
effet, qu’il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d’or et un
habit magnifique, et qu’il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu; »
(Jacques 2:2)
Il est facile de
souscrire intellectuellement à une idée, mais c'est une toute autre chose que
d'y tenir dans la pratique. Nous pouvons adhérer à l'absence de favoritisme,
mais vivre, consciemment ou non, en favorisant certaines personnes. L'exemple
de Jacques est flagrante. Tellement évidente qu'elle ne constitue pas en elle
même le message qu'il désire passer. Dire que la foi soit exempte de
favoritisme est suffisant pour accomplir la tâche. L'exemple en soit est un
préambule à un enseignement plus profond que celui de ne pas faire de
favoritisme. Il y a un lien à faire avec ce qui suit et ce qui précède
l'exemple.
D'une part, en
relation avec ce qui précède, l'apparence extérieure n'est en aucun cas garant
d'une réalité intérieure. La vraie religion n'est pas celle qui frappe l'œil.
La vraie religion est discrète et efficace. La religion inutile est vocale et,
malgré les apparences, inefficace.
D'aurtre part,
la vraie richesse non plus n'est pas celle qui frappe l'œil. La réelle richesse
c'est de connaître Christ, c'est d'être héritiers du royaume promis à ceux qui
l'aiment.
En tant que
croyant nous devons voir au-delà des apparences. Nous devons avoir une
perspective qui prend en considération la réalité spirituelle, réalité qui est
d'une plus grande importance que la réalité physique, actuelle, passagère.
Samuel Deroy
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