vendredi 12 décembre 2014

Une correction sans résultat

À cinq reprises l'Éternel déclare, comme dans un refrain, aux enfants d'Israël : « Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel » :

« Et Moi, dit-Il, Je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Et Moi, Je vous ai refusé la pluie... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. J'ai envoyé parmi vous la peste, comme en Égypte... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Je vous ai bouleversés, comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel » (Am. 4:6, 7-8, 9, 10, 11).

Il arrive quelquefois que Dieu envoie dans notre vie des fléaux en nous frappant de la verge par des circonstances très désagréables, et ce, dans le but de nous ramener sur le droit chemin duquel nous étions en train de dévier sans même nous en rendre compte. Toutefois, tristement, nous ne sommes pas toujours à l'écoute de notre Père qui, par des circonstances, désire nous parler en nous « brassant » afin de nous réveiller à la repentance. Comme Élihu le dit si bien, « Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde » (Job 33:14).

Il est vrai que ce n'est pas toujours à cause d'un péché que Dieu nous châtie paternellement; mais en quelques occasions cependant, c'est justement pour un péché bien spécifique dont nous avons pour devoir de nous repentir en nous en détournant pour nous tourner vers Dieu.


Même si nous n'avons pas conscience d'un péché secret dans notre vie, demandons à Dieu de sonder nos cœurs lorsque des situations étranges et inconfortables nous arrivent coup sur coup, car, qui sait, peut-être que Dieu est en train de nous parler et que nous sommes tellement insensible à Sa voix correctionnelle que nous sommes en train de l'ignorer !

Ne laissons pas Dieu nous dire maintes fois ce même refrain pathétique : « Malgré cela, tu n'es pas revenu à Moi, dit l'Éternel ». Qu'Il le dise à cinq reprises, je vous l'accorde, c'est beaucoup; mais sachez que s'Il me le dit une fois et que je ne L'écoute pas, ce « petit » une fois, c'est une fois de trop !... une fois de trop où nous ignorons notre merveilleux Sauveur qui est mort, oui, qui est mort aussi pour ce péché-là !

Est-ce par crainte de recevoir un autre coup de verge que nous décidons de nous détourner de ce péché ? Aucunement ! Ce doit être en réponse à l'amour et à la sainteté de Jésus que nous nous repentons. Le motif de notre repentance doit être de saisir pleinement la « dégueulasserie » de notre péché qui a coûté la vie de Jésus à la croix et qui Lui a fait boire la complète colère de Dieu que nous méritions totalement...

Bref, que notre motivation à la repentance ne soit pas par crainte de perdre davantage notre confort en recevant un autre coup de verge paternelle, mais qu'elle trouve plutôt sa source dans une « tristesse selon Dieu... qui produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais » (2 Cor. 7:10).

Joël


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