À
cinq reprises l'Éternel déclare, comme dans un refrain, aux enfants
d'Israël : « Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit
l'Éternel » :
«
Et Moi, dit-Il, Je vous ai envoyé la famine dans toutes vos
villes... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit
l'Éternel. Et Moi, Je vous ai refusé la pluie... Malgré
cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Je vous ai
frappés par la rouille et par la nielle... Malgré cela, vous
n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. J'ai envoyé parmi
vous la peste, comme en Égypte... Malgré cela, vous n'êtes pas
revenus à Moi, dit l'Éternel. Je vous ai bouleversés, comme
Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit... Malgré cela, vous
n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel » (Am. 4:6, 7-8, 9,
10, 11).
Il
arrive quelquefois que Dieu envoie dans notre vie des fléaux en nous
frappant de la verge par des circonstances très désagréables, et
ce, dans le but de nous ramener sur le droit chemin duquel nous
étions en train de dévier sans même nous en rendre compte.
Toutefois, tristement, nous ne sommes pas toujours à l'écoute de
notre Père qui, par des circonstances, désire nous parler en nous «
brassant » afin de nous réveiller à la repentance. Comme Élihu le
dit si bien, « Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt
d'une autre, et l'on n'y prend point garde » (Job 33:14).
Il
est vrai que ce n'est pas toujours à cause d'un péché que Dieu
nous châtie paternellement; mais en quelques occasions cependant,
c'est justement pour un péché bien spécifique dont nous avons pour
devoir de nous repentir en nous en détournant pour nous tourner vers
Dieu.
Même
si nous n'avons pas conscience d'un péché secret dans notre vie,
demandons à Dieu de sonder nos cœurs lorsque des situations
étranges et inconfortables nous arrivent coup sur coup, car, qui
sait, peut-être que Dieu est en train de nous parler et que nous
sommes tellement insensible à Sa voix correctionnelle que nous
sommes en train de l'ignorer !
Ne
laissons pas Dieu nous dire maintes fois ce même refrain pathétique
: « Malgré cela, tu n'es pas revenu à Moi, dit l'Éternel
». Qu'Il le dise à cinq reprises, je vous l'accorde, c'est
beaucoup; mais sachez que s'Il me le dit une fois et que je ne
L'écoute pas, ce « petit » une fois, c'est une fois de trop !...
une fois de trop où nous ignorons notre merveilleux Sauveur qui est
mort, oui, qui est mort aussi pour ce péché-là !
Est-ce
par crainte de recevoir un autre coup de verge que nous décidons de
nous détourner de ce péché ? Aucunement ! Ce doit être en réponse
à l'amour et à la sainteté de Jésus que nous nous repentons. Le
motif de notre repentance doit être de saisir pleinement la «
dégueulasserie » de notre péché qui a coûté la vie de Jésus à
la croix et qui Lui a fait boire la complète colère de Dieu que
nous méritions totalement...
Bref,
que notre motivation à la repentance ne soit pas par crainte de
perdre davantage notre confort en recevant un autre coup de verge
paternelle, mais qu'elle trouve plutôt sa source dans une «
tristesse selon Dieu... qui produit une repentance à salut dont on ne
se repent jamais » (2 Cor. 7:10).
Joël
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