Bonjours frères et sœurs
Ce matin j’aimerais méditer sur un passage:
1 Samuel 7:3-9
Samuel dit à toute la maison d'Israël: Si c'est de tout votre coeur que vous revenez à l'Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Astartés, dirigez votre coeur vers l'Éternel, et servez-le lui seul; et il vous délivrera de la main des Philistins. Et les enfants d'Israël ôtèrent du milieu d'eux les Baals et les Astartés, et ils servirent l'Éternel seul. Samuel dit: Assemblez tout Israël à Mitspa, et je prierai l'Éternel pour vous. Et ils s'assemblèrent à Mitspa. Ils puisèrent de l'eau et la répandirent devant l'Éternel, et ils jeûnèrent ce jour-là, en disant: Nous avons péché contre l'Éternel! Samuel jugea les enfants d'Israël à Mitspa. Les Philistins apprirent que les enfants d'Israël s'étaient assemblés à Mitspa, et les princes des Philistins montèrent contre Israël. A cette nouvelle, les enfants d'Israël eurent peur des Philistins, et ils dirent à Samuel: Ne cesse point de crier pour nous à l'Éternel, notre Dieu, afin qu'il nous sauve de la main des Philistins. Samuel prit un agneau de lait, et l'offrit tout entier en holocauste à l'Éternel. Il cria à l'Éternel pour Israël, et l'Éternel l'exauça.
Cette histoire me fait penser à ces moments dans nos vies lorsque nous fessons du ménage. Ces temps lorsque l'Esprit nous convainc de fardeau que nous devrions enlever. Ces situations lorsque nous semblons être motivées de vraiment vivre pour Dieu. Dans ces moments, nous retrouvons une ferveur et passion spirituelle presque perdue. Nous voulons réellement vivre pour le Seigneur, comme le peuple d'Israël le fait dans notre texte.
Sauf que ces temps viennent avec des difficultés. C'est comme si les ennemis nous entourent de tous les côtés. Que se soit les distractions du monde qui semble si attirant, la nature pécheresse qui ne veut pas trop en faire ou satan qui nous dit de ne pas être trop radical. Et des fois, c'est même nos frères et sœurs qui peuvent nous ralentir dans cette entreprise. C'est comme si les ennemis nous entourent de tous les côtés. N'empêche que nous semblons encerclé de problèmes et nuisance. Le tout nous amène à un certain découragement. Comme Israël, nous ressentons la pression et ça nous affecte très durement.
Avez-vous déjà littéralement crié à Dieu? Ou peut-être pleuré comme un petit bébé? En d'autres mots prier avec des émotions fortes? Ça pas rapport ici d'être un passionné ou non. C'est de ressentir la pression toute autour. J'espère que vous savez que c'est correct d'avoir des émotions fortes? Le problème, c'est quand ces émotions contrôle nos vies. Mais de crier fort quand nous recevons un coup de marteau sur le pied, c'est normal. Et de vouloir absolument être délivré de cette douleur quand elle est intense, est tout aussi normal. Le peuple dit a Samuel: ne cesse de crier (...) afin qu'il nous sauve.
En résumant, je dirais : premièrement, nos moments de réveil personnel vont exciter l'Ennemis à attaquer. Deuxièmement, c'est pourquoi il faut crier «au secours» pour être délivré. Dieu ne veut pas de grandes actions, mais une grande dépendance.
Martin Labonté
Aucun commentaire:
Publier un commentaire