« Si tu te livres à la prostitution,
ô Israël, que Juda ne se rende pas coupable; n'allez pas à
Guilgal, ne montez pas à Beth-Aven, et ne jurez pas : L'Éternel est
vivant !... Ephraïm est attaché aux idoles : laisse-le ! »
(Os. 4:15, 17)
Dieu est clair : ce n'est pas parce que
le royaume du nord pratique la prostitution idolâtre que le royaume
du sud peut faire de même.
N'est-il pas vrai que nous avons, nous
les chrétiens, cette fâcheuse tendance à imiter le mal que
d'autres chrétiens pratiquent ? Souvent, à ma honte, j'excuse
certaines pratiques mondaines dans ma vie parce que je vois d'autres
chrétiens les pratiquer librement sans y voir en ceux-ci des péchés.
Si un tel fait telle action ou activité en toute liberté de
conscience, cela le regarde lui devant Dieu. Je ne dois pas pour
autant me mettre à faire la même chose que lui, je ne dois pas
l'imiter. Pourquoi ? Parce que ma conscience m'a révélé que
c'était un péché en ce qui me concerne. Si l'autre se rend
coupable devant Dieu, ce n'est pas une bonne raison pour que je me
rende aussi coupable. Si l'autre s'attache à des mondanités que ma
conscience condamne dans ma propre vie, je dois obéir à ce que Dieu
commande : un tel « est attaché aux idoles : laisse-le ».
Que ce soit notre pasteur, notre femme,
notre meilleur ami, notre père, ou n'importe quelle autre chrétien
auquel nous avons une grande estime dans notre coeur, ne laissons pas
sa liberté nous entraîner dans le péché; ou pire encore, de
laisser sa liberté nous mener à banaliser ce péché de conscience
à un tel point que nous cessons de lutter contre celui-ci en
essayant d'endormir notre conscience dans le but de ne plus le
percevoir comme un péché.
Si cela fait des centaines de fois que
Dieu te montre clairement dans ta conscience que telle action ou
activité est mauvaise pour toi dans ta vie, alors laisse faire ce
que les autres font, et fais plutôt ce que Dieu t'a déjà montré
d'innombrables fois de faire.
Joël
vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
Une Vapeur...
« Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car,
qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps,
et qui ensuite disparaît. » (Jacques 4:14)
Lorsque nous subissons la pression de la vie, la douleur de l'existence et de la subsistance, nous cherchons à améliorer notre sort. Nous cherchons à trouver du réconfort et du repos quelque part. Malheureusement, trop souvent nous cherchons ceux-ci dans le travail de nos mains plutôt que dans la bonté de Dieu à subvenir à nos besoins!
Nous planifions comme si nous devions assurer une
longue vie sur terre...mais vivrons-nous plus que l'instant qui suit? Nous
sommes orgueilleux de penser que nous contrôlons notre vie. Nous sommes orgueilleux
de penser que c'est notre main qui nous assure notre réussite. Nous sommes orgueilleux
de vivre sans Dieu!
C'est plutôt dépendre de Dieu en ayant devant les yeux la réalité de cette vie passagère qui n'a de sens qu'en vue de l'éternité qui devrait être notre attitude. L'éternité que nous passerons dans la présence merveilleuse de Dieu! Pour chacun et chacune d'entre nous il est important de réaliser que cette vie sur terre n'est pas éternelle. Elle a une fin qui vient bientôt, soit par notre mort, soit par le retour de Christ. C'est important, parce que sinon nous aurons les yeux sur les choses terrestres et seront anxieux à leurs propos! Nous nous détournerons de Dieu qui ne travaille pas à établir notre royaume sur terre mais plutôt le Sien!
Cherchons donc l'établissement du royaume de Dieu et
non de notre petit royaume temporaire et vain. Plaçons de la valeur dans ce qui
en a réellement! Notre relation avec Dieu, notre communion acquise par Christ à
la croix du Calvaire vaut bien plus que tout! Dieu nous aime, non d'un amour
inconditionnelle, mais d'un amour sans prix qui couta la vie à Son propre Fils!
Soyons reconnaissant de tous ce que Dieu as accompli pour Sa gloire et dont les
bénéfices rejaillissent abondement sur nous!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 29 octobre 2014
Si seulement nous avions la foi de Potiphar !
« Dès que Potiphar l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait, l’Éternel bénit la maison de l’Égyptien, à cause de Joseph ; et la bénédiction de l’Éternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs. Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n’avait avec lui d’autre soin que celui de prendre sa nourriture ». (Genèse 39.5-6)
À l'instar de Potiphar, avons-nous abandonné toutes choses à Christ ? Avons-nous placé entre Ses mains « tout ce qui nous appartient » ? Pensons-y un instant, l'unique occupation de Potiphar fut celle de prendre sa nourriture... Sa confiance en Joseph était-elle qu'il ne se souciait de rien sinon de manger ! Dans un acte de foi radical, Potiphar établit Joseph, son serviteur, maître de tout ce qu'il possédait... Tellement cela était réel que Joseph, lui-même avait peine à discerner l'étendue de ce qui lui appartenait lui-même;
« Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient... Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit...» (Genèse 39.8-9)
Quel incroyable récit, mais surtout quelle importante leçon pour nous tous... Avons-nous, par la foi, abandonnés toutes choses à Jésus-Christ ? Est-Il l'unique maître de nos vies ? A-t-Il mains mises sur tout « ce qui nous appartient » ? Est-Il le maître incontesté de nos vies ? Mes très chers frères et sœurs, mes amis, si seulement nous avions la foi de Potiphar !
« Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira » (Psaumes 37.5)
Par Lui et pour Lui,
Benoit
mardi 28 octobre 2014
Une Vie de Sérénité!
« A vous
maintenant, qui dites: Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous
y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons! » (Jacques 4:13)
Nous voyons ici
deux choses : L'orgueil qui caractérise bien souvent notre planification et la
focalisation de notre planification sur le présent, le matériel, ce qui nous
mène à l'anxiété et l'inquiétude face aux choses matérielles et physiques.
Qui sommes-nous
pour dire ce que nous pouvons faire demain? Ou même aujourd'hui? Combien moins
pouvons-nous planifier une année? Qui sommes-nous pour tirer notre épingle du
jeu dans la complexité de l'économie?
Dieu nous appel
à nous repentir de notre orgueil pour dépendre de Lui. À délaisser notre amour
pour ce monde temporaire pour embrasser le royaume de Dieu, la réalité
spirituelle et sa valeur intemporelle. Nous devons trouver notre refuge en
Dieu, dans Sa souveraineté sur notre vie, face à l'inquiétude qui nous envahis
face au futur. Pourquoi s'inquiété ? Notre identité est celle d'enfant de Dieu
et donc de citoyen des cieux, notre futur est assuré!
Méditons plutôt
sur la futilité des choses présentes. Méditons sur le caractère éternel des
choses futures! Regardons à Christ comme le trésor qu'Il se doit d'être dans
nos vies!
Dieu nous appel
a vivre une vie de sérénité dans Sa personne! (Une vie de foi!) Dieu nous
appels à voir Sa main puissante dans notre vie! Comme prie l'apôtre Paul, que
Dieu « illumine les yeux de notre cœur, pour que nous sachions quelle est
l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de
son héritage qu’il réserve aux saints. » (Éphésiens 1:18)
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
lundi 27 octobre 2014
BRULER LE MAL
Bonjour frères et soeurs
Ce matin j’aimerais mon concentrer sur un text qui se trouve dans actes
Il y a 4 choses qui ma frapper du texte:
1- Ils étaient déjà des croyants et selon le reste du chapitre ça fessait plus de 2 ans que Paul les enseignait. Ceci veut dire qu’ils n’étaient pas des nouveaux convertis, mais des jeunes croyants bien enseignés par Paul. C’est seulement après ce fiasco avec les exorcise Juifs que ces chrétiens, bien instruit, ont finalement été prêts à se débarrasser de leurs livres de magie. Des fois ça peut prendre du temps avant que l’Esprit convainque des gens d’abandonner certains péchés ou mals. Même le ministère du grand apôtre des païens n’a pas eu d’impact immédiat. Ça là prit une oeuvre divine et très puissante comme un démon qui se déchaîne sur des incroyants.
2- Ils ont choisi de brûler tous ses liens au mal. Ils n’ont pas juste toléré certaines restrictions, mais un abandon total de ce mal. Dans les années 70, au Québec, il y eut un réveil. Beaucoup de ceux qui étaient sauvés faisaient des coupures radicales. Il y avait même des célébrations d’illumination comme dans notre histoire. Les gens se réunissaient et jetaient leur alcool dans les toilettes. En Chine il y a eu plusieurs réveils accompagnés de temps de grande confession. Ces sortes d’activité sont considéré comme exagéré ou fanatique par les chrétiens de nos jours, mais pourquoi? Le Seigneur nous a dit de couper sa main si elle est une occasion de chute et Jacques nous dit de se confesser. En plus le Grammaire de Jacques 5: 16 indique l’idée que c’est supposé être public et devant toute l’église.
3- Ils pratiquaient cette magie parce que s’était acceptable dans leur société. C’est connu qu’Éphèse était la ville de l’occultisme dans tout l’Empire romaine. La magie était commune et très bien vue. Ceci explique pourquoi ces croyants ont pris tellement de temps à faire la coupure nécessaire. Combien de pratique et activité est-ce que les chrétiens nord-américains tolèrent de nos jours parce que c’est accepté par la société. Je parle ici de la société mondaine et celle chrétienne. Si ton église accepte telle ou telle chose, tu vas sûrement aussi l’accepter. Prenons le simple exemple des films ou émissions de télévision. Certaines églises condamne tout ceci catégoriquement, d'autres le tolérer encouragent la modération et d’autres encore ne parle même pas de modération. Dépendant de ton église tu vas te permettent certains films, tous les films ou rien du tout. S’il vous plaît ne restez pas accroché dans mon illustration. En pensant que je condamne les films, ce n'est pas cela mon point.
4- Ils ont peut-être continué à avoir des combats avec l’occultisme. Lorsqu'on réalise que la ville d’Éphèse était noyé dans les ténèbres du malin, on comprend mieux le chapitre 6 du livre d’Éphésiens.
Éphésiens 6:11-12
Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
Peut-être que les Éphésiens étaient retombé dans certaines anciennes pratiques ou craignaient encore les force maléfique de Satan. Ceci expliquerait pourquoi il termine l’épitre sur ce sujet. Ce que je veux dire ici c’est qu’une vraie repentance ne veut pas dire plus jamais péché. Si c'est la cas Jean nous a menti en disant qu’on va pêcher et devoir se confesser. Pensez à Pierre et la fameuse nappe remplit d'animaux impurs. Il a compris après que les païens n’étaient plus impurs et même que les lois mosaïques sur les animaux étaient terminées. En d'autres mots une relation avec Dieu ne se basait pas sur les aliments maintenant. Sauf que quelque temps plus tard il retombe dans ce même péché et Paul doit le reprendre, comme nous apprenons dans Galate chapitre 2.
Finalement je dirais que ce texte nous apprend que Dieu nous change à sa vitesse, nous montrant un péché à la fois. Lorsqu'il nous le montre nous devons être prêt à faire une coupure radicale. J’ajouterais que nous devons le faire peu importe le nombre de fois qu’il faut le faire. Des fois nous allons jeter nos «livre de magie» plus qu’une fois dans le feu, mais il ne faut pas arrêter de le faire. En d'autres mots nous devons constamment nous repentir comme disaient les puritains. Aussi réalisons que la société a une influence sur nous et soyons honnêtes face à son pouvoir. Ce que nous tolérons dans nos vies ou se permettons, sous la bannière de la liberté chrétienne, n’est pas toujours à la gloire de Dieu. Très simplement dit recherchons vraiment la volonté bonne, agréable et parfaite de Dieu.
Martin Labonté
Ce matin j’aimerais mon concentrer sur un text qui se trouve dans actes
actes 19:11-19
Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l'Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur. Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant: Je vous conjure par Jésus que Paul prêche! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs. L'esprit malin leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous? Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés. Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié. Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent.
Il y a 4 choses qui ma frapper du texte:
1- Ils étaient déjà des croyants et selon le reste du chapitre ça fessait plus de 2 ans que Paul les enseignait. Ceci veut dire qu’ils n’étaient pas des nouveaux convertis, mais des jeunes croyants bien enseignés par Paul. C’est seulement après ce fiasco avec les exorcise Juifs que ces chrétiens, bien instruit, ont finalement été prêts à se débarrasser de leurs livres de magie. Des fois ça peut prendre du temps avant que l’Esprit convainque des gens d’abandonner certains péchés ou mals. Même le ministère du grand apôtre des païens n’a pas eu d’impact immédiat. Ça là prit une oeuvre divine et très puissante comme un démon qui se déchaîne sur des incroyants.
2- Ils ont choisi de brûler tous ses liens au mal. Ils n’ont pas juste toléré certaines restrictions, mais un abandon total de ce mal. Dans les années 70, au Québec, il y eut un réveil. Beaucoup de ceux qui étaient sauvés faisaient des coupures radicales. Il y avait même des célébrations d’illumination comme dans notre histoire. Les gens se réunissaient et jetaient leur alcool dans les toilettes. En Chine il y a eu plusieurs réveils accompagnés de temps de grande confession. Ces sortes d’activité sont considéré comme exagéré ou fanatique par les chrétiens de nos jours, mais pourquoi? Le Seigneur nous a dit de couper sa main si elle est une occasion de chute et Jacques nous dit de se confesser. En plus le Grammaire de Jacques 5: 16 indique l’idée que c’est supposé être public et devant toute l’église.
3- Ils pratiquaient cette magie parce que s’était acceptable dans leur société. C’est connu qu’Éphèse était la ville de l’occultisme dans tout l’Empire romaine. La magie était commune et très bien vue. Ceci explique pourquoi ces croyants ont pris tellement de temps à faire la coupure nécessaire. Combien de pratique et activité est-ce que les chrétiens nord-américains tolèrent de nos jours parce que c’est accepté par la société. Je parle ici de la société mondaine et celle chrétienne. Si ton église accepte telle ou telle chose, tu vas sûrement aussi l’accepter. Prenons le simple exemple des films ou émissions de télévision. Certaines églises condamne tout ceci catégoriquement, d'autres le tolérer encouragent la modération et d’autres encore ne parle même pas de modération. Dépendant de ton église tu vas te permettent certains films, tous les films ou rien du tout. S’il vous plaît ne restez pas accroché dans mon illustration. En pensant que je condamne les films, ce n'est pas cela mon point.
4- Ils ont peut-être continué à avoir des combats avec l’occultisme. Lorsqu'on réalise que la ville d’Éphèse était noyé dans les ténèbres du malin, on comprend mieux le chapitre 6 du livre d’Éphésiens.
Éphésiens 6:11-12
Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
Peut-être que les Éphésiens étaient retombé dans certaines anciennes pratiques ou craignaient encore les force maléfique de Satan. Ceci expliquerait pourquoi il termine l’épitre sur ce sujet. Ce que je veux dire ici c’est qu’une vraie repentance ne veut pas dire plus jamais péché. Si c'est la cas Jean nous a menti en disant qu’on va pêcher et devoir se confesser. Pensez à Pierre et la fameuse nappe remplit d'animaux impurs. Il a compris après que les païens n’étaient plus impurs et même que les lois mosaïques sur les animaux étaient terminées. En d'autres mots une relation avec Dieu ne se basait pas sur les aliments maintenant. Sauf que quelque temps plus tard il retombe dans ce même péché et Paul doit le reprendre, comme nous apprenons dans Galate chapitre 2.
Finalement je dirais que ce texte nous apprend que Dieu nous change à sa vitesse, nous montrant un péché à la fois. Lorsqu'il nous le montre nous devons être prêt à faire une coupure radicale. J’ajouterais que nous devons le faire peu importe le nombre de fois qu’il faut le faire. Des fois nous allons jeter nos «livre de magie» plus qu’une fois dans le feu, mais il ne faut pas arrêter de le faire. En d'autres mots nous devons constamment nous repentir comme disaient les puritains. Aussi réalisons que la société a une influence sur nous et soyons honnêtes face à son pouvoir. Ce que nous tolérons dans nos vies ou se permettons, sous la bannière de la liberté chrétienne, n’est pas toujours à la gloire de Dieu. Très simplement dit recherchons vraiment la volonté bonne, agréable et parfaite de Dieu.
Martin Labonté
vendredi 24 octobre 2014
Afin de L'irriter
« Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l'Éternel
afin de L'irriter. » (2 R. 21:6b)
« Parce qu'ils M'ont abandonné et qu'ils ont offert des parfums à d'autres dieux, afin de M'irriter par tous les ouvrages de leurs mains, Ma colère s'est enflammée contre ce lieu, et elle ne s'éteindra point. » (2 R. 22:17)
Des dizaines de fois voyons-nous dans l'Ancien Testament l'expression « afin d'irriter l'Éternel » ou « pour irriter l'Éternel ». Ce qui m'étonne le plus, ce n'est pas que l'Éternel soit irrité lorsque nous péchons, mais plutôt que, de manière inconsciente ou non, nous péchons afin de L'irriter. En effet, de même que tout péché est, ultimement, toujours commis directement contre Dieu – David et son adultère avec Bathshéba en est un exemple flagrant : « j'ai péché contre Toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à Tes yeux » (Ps. 51:6a ) –, ainsi aussi le péché a, ultimement et dans son motif le plus profond, pour but d'irriter notre Dieu.
David n'avait-il pas péché contre Bathshéba et contre son mari Urie ? Oui, mais ultimement son péché était uniquement à l'encontre de Dieu. De même, lorsque je pèche, n'est-ce pas en vue de satisfaire mes convoitises et mes idolâtries sans nombres ? Oui, mais la raison ultime qui m'amène à satisfaire ces convoitises idolâtres, c'est celle d'irriter mon Dieu.
Caché dans les profondeurs de mon coeur tortueux se cache le désir de rendre Dieu jaloux par mes idoles.
Peut-être es-tu en train de te dire en ce moment : « Mais non ! C'est impossible ! Je ne suis pas assez méchant pour désirer une telle chose ! ». Hélas ! malheureusement oui. Oui nous sommes assez méchant pour cela, et c'est d'ailleurs le diagnostique que Dieu fait de toutes nos idolâtries :
« Lorsque tu auras des enfants, et des enfants de tes enfants, et que vous serez depuis lontemps dans le pays, si vous vous corrompez, si vous faites des images taillées, des représentations de quoi que ce soit, si vous faites ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, votre Dieu, pour L'irriter... » (Dt. 4:25).
Qui allons-nous croire ? Notre coeur trompeur qui se trompe dans son auto-diagnostique, ou Dieu qui sonde les coeurs parfaitement ? Son diagnostique est clair : nous pratiquons l'idolâtrie afin de L'irriter.
Il serait bien que nous nous rappelions fréquemment ces paroles de Jérémie pour éviter de nous auto-tromper et de nous auto-aveugler par nos propres mensonges moralistes : « Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? [personne ni nous-mêmes, à l'exception de l'Éternel !] Moi, l'Éternel, J'éprouve le coeur, Je sonde les reins » (Jér. 17:9-10a).
Je repose la question : Qui allons-nous croire ? Notre diagnostique imbus des mensonges de notre coeur tortueux, ou le diagnostique du Dieu juste et saint, de Celui qui est la vérité ?
Joël
« Parce qu'ils M'ont abandonné et qu'ils ont offert des parfums à d'autres dieux, afin de M'irriter par tous les ouvrages de leurs mains, Ma colère s'est enflammée contre ce lieu, et elle ne s'éteindra point. » (2 R. 22:17)
Des dizaines de fois voyons-nous dans l'Ancien Testament l'expression « afin d'irriter l'Éternel » ou « pour irriter l'Éternel ». Ce qui m'étonne le plus, ce n'est pas que l'Éternel soit irrité lorsque nous péchons, mais plutôt que, de manière inconsciente ou non, nous péchons afin de L'irriter. En effet, de même que tout péché est, ultimement, toujours commis directement contre Dieu – David et son adultère avec Bathshéba en est un exemple flagrant : « j'ai péché contre Toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à Tes yeux » (Ps. 51:6a ) –, ainsi aussi le péché a, ultimement et dans son motif le plus profond, pour but d'irriter notre Dieu.
David n'avait-il pas péché contre Bathshéba et contre son mari Urie ? Oui, mais ultimement son péché était uniquement à l'encontre de Dieu. De même, lorsque je pèche, n'est-ce pas en vue de satisfaire mes convoitises et mes idolâtries sans nombres ? Oui, mais la raison ultime qui m'amène à satisfaire ces convoitises idolâtres, c'est celle d'irriter mon Dieu.
Caché dans les profondeurs de mon coeur tortueux se cache le désir de rendre Dieu jaloux par mes idoles.
Peut-être es-tu en train de te dire en ce moment : « Mais non ! C'est impossible ! Je ne suis pas assez méchant pour désirer une telle chose ! ». Hélas ! malheureusement oui. Oui nous sommes assez méchant pour cela, et c'est d'ailleurs le diagnostique que Dieu fait de toutes nos idolâtries :
« Lorsque tu auras des enfants, et des enfants de tes enfants, et que vous serez depuis lontemps dans le pays, si vous vous corrompez, si vous faites des images taillées, des représentations de quoi que ce soit, si vous faites ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, votre Dieu, pour L'irriter... » (Dt. 4:25).
Qui allons-nous croire ? Notre coeur trompeur qui se trompe dans son auto-diagnostique, ou Dieu qui sonde les coeurs parfaitement ? Son diagnostique est clair : nous pratiquons l'idolâtrie afin de L'irriter.
Il serait bien que nous nous rappelions fréquemment ces paroles de Jérémie pour éviter de nous auto-tromper et de nous auto-aveugler par nos propres mensonges moralistes : « Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? [personne ni nous-mêmes, à l'exception de l'Éternel !] Moi, l'Éternel, J'éprouve le coeur, Je sonde les reins » (Jér. 17:9-10a).
Je repose la question : Qui allons-nous croire ? Notre diagnostique imbus des mensonges de notre coeur tortueux, ou le diagnostique du Dieu juste et saint, de Celui qui est la vérité ?
Joël
jeudi 23 octobre 2014
Une Forteresse Inébranlable
« Un seul est
législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui
es-tu, qui juges le prochain? » (Jacques 4:12)
Cette phrase de
l'épitre de Jacques nous pousse à nous remettre en question, mais également
nous donne espoir, nous console dans notre vie sur terre.
C'est Dieu qui
peut sauver et perdre. Nous ne déterminons pas qui est sauver et qui est perdu
par notre interprétation de la loi. Dieu est le législateur et le juge, notre
salut en dépends! C'est à Dieu que nous devons plaire, non aux hommes et à
leurs interprétations de la loi de Dieu. Ils ne peuvent nous sauver ni nous
condamner!
Déchargeons-nous
donc du poids qui pèse sur nos épaules! Arrêtons de voir en l'homme la mesure
de la justice. C'est Dieu qui est le législateur et le juge. Au lieu d'y voir
un sujet de terreur, car nous sommes incapables d'accomplir la justice de Dieu,
voyons en cela une consolation, car Christ a accompli la loi. Il a obtenu ce
que nous ne pouvions jamais obtenir, la rédemption de nos âmes. Ainsi, notre
identité n'est pas déterminée par notre prochain, elle est déterminée par Dieu! Comme Christ a réglé la question de notre
identité, nous sommes enfants de Dieu, nous n'avons pas à craindre notre
prochain! Il ne peut nous ravir de la main de Dieu. Il ne détermine pas notre
salut ou notre perte.
Dans toutes
circonstances où nous ressentons le poids de plaire à un standard, rappelons-nous
que notre identité est déjà réglée en Christ! Il n'y a rien ici-bas qui peut
ébranler celle-ci, car nous sommes entre les mains du Dieu Sauveur! Lorsque
nous ressentons cette pression, rappelons-nous que ce n'est pas combien
d'argent nous possédons, quelle auto nous conduisons, quels vêtements nous
portons, quels amis nous côtoyons qui définit notre identité mais Christ!
Nous avons peur
de déplaire aux autres parce que nous croyons dans notre coeur qu'être
apprécié, accepte, acclame par eux fait quelqu'un de nous! (Peu importe si cela
est partage ou non par notre tête!) C'est notre croyance fonctionnelle. Notre
théologie de vie. Christ nous as appelés à un changement de théologie, de
croyance, et ce changement est visible dans ce qui constitue notre identité ou
plutôt qui détermine notre identité! Ce n'est plus le monde qui nous dit qui
nous sommes, mais Dieu. Et les deux sont incompatibles. Aimer l'un c'est haïr
l'autre! Qui aimons-nous? Qui détermine notre identité dans notre vie de tous
les jours? Qui craignons-nous? Qui nous donne du réconfort? Les hommes ou Dieu?
La solidité de notre réconfort dépend de celui qui le donne. En Dieu Seul
pouvons-nous trouver une forteresse inébranlable!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 22 octobre 2014
Sommes-nous définis par nos blessures ?
Certains d'entre nous ont été trahis, rejetés, voire même maltraités, il y a de cela plusieurs années et portent encore aujourd'hui le poids de ces blessures. Stigmatiser en profondeur, ils peinent à surmonter ces difficultés antérieures. Telles des plaies béantes qui refusent de guérir, ils portent en eux des traumatismes émotionnels qui tardent à se dissiper... Loin de moi le désir d'atténuer ces épreuves passées ou d'en juger la gravité, toutefois, avec grande délicatesse, j'aimerais nous poser quelques questions toutes simples:
- Sommes-nous définis par nos blessures ?
- Utilisons-nous nos blessures antérieures pour justifier notre conduite d'aujourd'hui ?
- Jouons-nous à la victime non récupérable ?
Dans les faits, je crois personnellement que nous sommes plus souvent que nous le pensons obnubilés par nos blessures passées. Nous aimons les utiliser comme des instruments de défenses pour justifier notre immobilisme présent... Victimes d'une infraction passée, nous refusons de pardonner, nous nous permettons de pécher à l'encontre d'autrui sous prétexte qu'il nous faut nous protéger, que nous n'avons plus à subir ce que nous avons subi jadis... Nous sommes méfiants, nous soupçonnons le mal, nous évitons de nous ouvrir aux autres, nous excusons facilement nos réactions charnelles; n'avons-nous pas assez été blessés ? N'avons pas le droit de nous protéger ?
Chers frères et sœurs, amis, nos blessures antérieures si profondes soient-elles ne doivent nous définir; ce qui nous définit, c'est Jésus-Christ, Son inexplicable pardon, Son inaltérable amour, Son immense bonté, Sa grande miséricorde envers nous... Certes, nos blessures sont réelles, elles nous font mal, mais ces plaies ouvertes se cicatrisent lorsque nous pardonnons à ceux qui nous les ont infligées et que nous permettons à notre grand Dieu de les utiliser à Sa plus grande gloire !
Par lui et pour Lui,
Benoit
mardi 21 octobre 2014
Juges Condamnables...
« Ne parlez point mal les uns des autres, frères.
Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et
juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu
en es juge. » (Jacques 4:11)
L'importance de l'humilité dépasse la seule sphère de notre relation avec Dieu pour atteindre également la sphère de nos relations interpersonnelles. Notre attitude face à Dieu détermine notre attitude face à notre prochain. Ainsi, notre orgueil dans notre relation avec Dieu se répercutera dans notre perspective et notre attitude face à nos frères et sœurs en Christ.
Alors que nous sommes nous-mêmes sous la
responsabilité d'obéir à la loi de Dieu, notre orgueil nous fait regarder aux
autres et à leur faiblesse! Au lieu d'être des observateurs de la Parole de
Dieu, nous devenons des juges! Cela démontre notre orgueil! Nous nous faisons
interprètes de la loi. Nous nous déclarons compétents pour trancher de la
fidélité et de l'obéissance de nos frères et sœurs, mais également de leur
faillite à la tâche...
Cela est incompatible avec la nouvelle nature que Dieu
a engendré en nous, qu'Il a plantée en nous et qu'Il fait croître pour nous
mener à la perfection, à la mesure de la stature parfaite de Christ (Éphésiens
4:13). Non seulement nous usurpons la place de Dieu en se déclarant nous mêmes
législateur, interprètes et juges de la loi, mais aussi nous plaçons un fardeau
sur les épaules de nos frères et sœurs en demandant qu'ils atteignent un
standard qui provient de nous et non de Dieu! Nous n'avons vraiment rien
compris de l'Évangile! Où est passée notre humilité devant nos capacités à
obéir à Dieu? Où est passée notre humilité à dépendre de Dieu pour le salut de
notre âme? Où est passée notre humilité face à notre « bonne personne »? Où est
passée notre humilité? Nous avions bien commencé la course... Comment ce
fait-il que maintenant nous voulons courir de nos propres forces? C'est bien à
nous que s'adresse Dieu lorsqu'Il déclare par la plume de Paul : « O croyants
dépourvus de sens! qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a
été peint comme crucifié? Voici seulement ce que je veux apprendre de vous:
Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la
prédication de la foi? Êtes-vous tellement dépourvus de sens? Après avoir
commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair? » (Galates
3:1-3) Retournons à l'Évangile! Revenons à cette place où nous avons compris
que nous ne pouvons rien par nos forces, où nous étions humbles devant Dieu le Créateur
et le Souverain Maître de l'univers et de nos vies!
Au lieux de
juger les autres, soyons obéissants à la loi nous-mêmes. Soyons des compagnons
de service, des frères et des sœurs qui luttent à obéir à la loi de Dieu et qui
sont compréhensif de la lutte des autres! Nous ne sommes points les
législateurs et les juges de la loi, nous devons y obéir. Dieu est le
législateur et le juge devant lequel nous allons paraître, comme nos frères et sœurs.
Délaissons notre
attitude condescendante, notre orgueil à trouver répugnants les péchés des
autres alors que ceux-ci se trouvent dans notre propre vie! Arrêtons d'être des
juges condamnables! C'est vrai, nous n'avons pas les mêmes péchés visibles de
la même manière dans nos vies que dans la vie des autres, mais cela ne change
rien, les péchés dans notre vie sont aussi péché aux yeux de Dieu que
ceux des autres! Notre orgueil nous compare aux autres parce que devant Dieu
nous ne valons pas un grain de poussière de plus que l'autre! Soyons honnête
avec nous-mêmes et avec les autres. Partageons nos fardeaux au lieu de nous
juger les uns les autres. Rappelons-nous que ce qui est déplaisant dans la vie
des autres est présent dans notre vie et déplaisant aux yeux de Dieu!
Détournons-nous de notre orgueil! Humilions-nous devant Dieu. Vivons par la
grâce qu'Il nous accorde de suivre Sa loi! Combattons ensemble pour glorifier et
servir Dieu par nos vies.
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
lundi 20 octobre 2014
TU LE MÉRITE
Bonjour frères et soeurs
Je viens tout juste d’être «inspiré» en lisant Job chapitre 19 et 20. Dans le chapitre 19 Job se plaint d’être rejeté par tous amis, famille, sa femme et même par Dieu Lui-même. Il demande un peu de pitié de la part de ses amis. La réponse qu’il entend au chapitre 20, d’un de ses amis, c’est que les pécheurs reçoivent ce qu’il mérite.
Cette sorte d’attitude ressemble à l’idée qui dit qu'il y des conséquences pour le péché. Cette mentalité parmi nous qui condamne nos propres frères et sœurs lorsqu’ils chutent, s’éloignent de Dieu ou tout simplement sont rebelles. Sauf que Dieu lui-même à démontré la plus belle attitude d’amour en venant sauver les pécheurs. C’est drôle de voir l’incroyable compassion de Celui qui est parfait comparé à la froideur doctrinal de ceux qui sont imparfait. Je veux dire ici c'est que nous sommes des pécheurs et condamnons les autres pécheurs. Lorsque nous avons chuté n’est-ce que qu’on désire le pardon, miséricorde et même grâce de Dieu. Nous désirons être délivrés des grandes conséquences que nous méritons et plaidons le Seigneur d’avoir compassion parce que nous sommes imparfaits. Pourtant nous nous permettons de juger et rejeter tous ceux qui vive tout croche.
Nous devons imiter le médiateur qui intercède pour des horribles pécheurs comme nous. Mais nous semblons oubliés que l’intercession veut dire de défendre les droits de l’autre et pas l’honneur du dirigeant. Un avocat de la défense qui commence à dire: mon client est coupable et mérite de souffrir pour son crime; est un horrible avocat. Comprenez que je ne suis pas entrain parler d’une situation personnel dans ma vie, mais j’ai été affecté par la dureté du cœur de cet amis de Job. Sauf que ce ne sont pas juste ses amis, c’est nous aussi.
N’oublions jamais que le Dieu parfait compatisse avec nous; donc nous, des imparfaits, devraient encore plus compatir avec d’autres imparfaits. Et comme Christ a dit: fessons aux autres ce que nous voulons qu’ils nous fassent. Voulons-nous des critiques ou de la compassion.
Martin Labonté
Je viens tout juste d’être «inspiré» en lisant Job chapitre 19 et 20. Dans le chapitre 19 Job se plaint d’être rejeté par tous amis, famille, sa femme et même par Dieu Lui-même. Il demande un peu de pitié de la part de ses amis. La réponse qu’il entend au chapitre 20, d’un de ses amis, c’est que les pécheurs reçoivent ce qu’il mérite.
Cette sorte d’attitude ressemble à l’idée qui dit qu'il y des conséquences pour le péché. Cette mentalité parmi nous qui condamne nos propres frères et sœurs lorsqu’ils chutent, s’éloignent de Dieu ou tout simplement sont rebelles. Sauf que Dieu lui-même à démontré la plus belle attitude d’amour en venant sauver les pécheurs. C’est drôle de voir l’incroyable compassion de Celui qui est parfait comparé à la froideur doctrinal de ceux qui sont imparfait. Je veux dire ici c'est que nous sommes des pécheurs et condamnons les autres pécheurs. Lorsque nous avons chuté n’est-ce que qu’on désire le pardon, miséricorde et même grâce de Dieu. Nous désirons être délivrés des grandes conséquences que nous méritons et plaidons le Seigneur d’avoir compassion parce que nous sommes imparfaits. Pourtant nous nous permettons de juger et rejeter tous ceux qui vive tout croche.
Nous devons imiter le médiateur qui intercède pour des horribles pécheurs comme nous. Mais nous semblons oubliés que l’intercession veut dire de défendre les droits de l’autre et pas l’honneur du dirigeant. Un avocat de la défense qui commence à dire: mon client est coupable et mérite de souffrir pour son crime; est un horrible avocat. Comprenez que je ne suis pas entrain parler d’une situation personnel dans ma vie, mais j’ai été affecté par la dureté du cœur de cet amis de Job. Sauf que ce ne sont pas juste ses amis, c’est nous aussi.
N’oublions jamais que le Dieu parfait compatisse avec nous; donc nous, des imparfaits, devraient encore plus compatir avec d’autres imparfaits. Et comme Christ a dit: fessons aux autres ce que nous voulons qu’ils nous fassent. Voulons-nous des critiques ou de la compassion.
Martin Labonté
vendredi 17 octobre 2014
Débarrassons-Nous De Notre Pop-Corn!
« Un cœur
intelligent cherche la science, mais la bouche des insensés se plaît à la
folie. » (Proverbes 15:14)
La bouche des
insensés trouve son pâturage dans la folie. Elle mange dans la pâture des
choses vaines. Un coeur connaissant cherche la connaissance. Un coeur
compréhensif chercher la compréhension. Dans les deux cas, l'individu se rassasie
à l'image de ce qu'il a déjà mangé, de qui il est! L'aphorisme de Jean Anthelme Brillat-Savarin,
« Dis-moi ce que tu manges : je te dirai ce que tu es. » résume bien les
implications de ce verset!
Que
mangeons-nous ? Quel musique écoutons-nous? Quels images ou vidéos
regardons-nous? Quels conversations nous captives? Sommes-nous attirés par les
ragots, les ouï-dire, les commérages, les potins? Sommes-nous attirés par les
histoires sales, dégradantes, les blagues perverses? Qu'est-ce qui nous
attires? Qu'est-ce qui nous rassasies? Qu'est-ce qui nous fais saliver?
Oui, ce que nous
mangeons en dit long sur qui nous sommes! Mais pas qui nous serons! Ce n'est
pas une question de fatalisme, de renonciation à tout changement parce que «
c'est comme ça de toute façon... »
Nous sommes
ainsi appelés à changer de menu! Nous pouvons commencer dès maintenant! En
fait, c'est mieux de commencer maintenant! Remettre à demain ce que nous
pouvons faire aujourd'hui ne fait qu'assurer que nous ne le ferons pas!
Commençons petit! Évaluons les choses au fur et à mesure que nous les
rencontrons! Ce n'est pas nécessaire, ni même conseillé, ni même sage, de
partir en fou pour tout changer de A à Z en une soirée! Nous sommes attachés à
plusieurs choses que nous devons délaisser. Nous les aimons ces aliments! Nos
chips et notre pop-corn spirituel sortiront de notre menu qu'avec beaucoup de
volonté et de discipline de notre part! En fait, nous allons avoir besoin d'un
motivateur bien motivé pour nous motiver à le faire! Nous avons besoin d'un
changement de désirs, de motivations. Heureusement pour nous, nous ne sommes
pas seuls dans ce combat! Nous avons l'Esprit de Christ qui réside en nous et
nous transforme à l'image de Celui qui a accomplit la Loi, qui a obéit jusqu'à
la fin! C'est sur Dieu que nous devons dépendre. Comme toujours, cela n'est
jamais à dire que nous n'avons rien à faire, que nous nous laissons porter par
le courant en sirotant notre piña colada...
À quoi dans le
concret Dieu nous appel-t-Il? Tout d'abord, à trouver ce qui est bon! Ce qui
constitue un bon menu! Dieu nous as créés, Il est en mesure de nous donner les
instructions nécessaires pour fonctionner correctement! Il est un peu au
courant du manuel d'utilisateur... Une foi que nous connaissons les éléments
d'un bon menu, nous pouvons évaluer notre menu actuel et trouver ce qu'il a de
bon! Cela nous mènera à enlever ou remplacer ce qui n'est pas bon, ce qui n'est
pas nécessaire, ni bénéfique! Dieu nous donne divers éléments d'un bon menu
d'une manière éparpillée dans Sa Parole. La Bible n'est pas un livre de
recette, ni un manuel de nutrition! D'une manière générale, Philippiens 4:8
nous donne une liste d'éléments qui guide notre recherche d'un menu équilibré
et sain : « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui
est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite
l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos
pensées. »
Pourquoi
devons-nous porter attention à notre alimentation spirituelle? Parce que notre
alimentation influence qui nous sommes! Si nous désirons être agréable à Dieu,
nous devons manger d'une manière agréable à Dieu! Si nous mangeons d'une
manière désagréable à Dieu, alors nous le sommes aussi! Peut-être voulons-nous
manger comme nous voulons ET être agréable à Dieu, malheureusement, cela n'est
pas une option! Il n'y a que deux choix bien distinct! Nous mangeons pour
plaire à Dieu ou nous mangeons pour plaire le dieu que nous croyons être!
Débarrassons-nous
de notre pop-corn spirituel! Débarrassons-nous de ces aliments qui ne nous
nourrissent pas! Qui nous amènent à un menu vide! Glorifions Dieu par ce que
nous consommons! Témoignons de Sa grandeur en étant transformés par l'Évangile
de Christ auquel nous avons crus et par lequel nous désirons vivre! Servons la
gloire de Dieu en étant disciplinés en tant que disciples de Christ et ainsi des
modèles « pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en
pureté. » (1 Timothée 4:12)
Samuel Deroy
jeudi 16 octobre 2014
Vivre l'Évangile
« Humiliez-vous
devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4:10)
Il ne faut pas
faire de ce verset un compagnon de Psaumes 37:4! « Fais de l’Eternel tes
délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire. » L'idée n'est pas que nous
recevrons tous ce que nous voulons, mais bien que nos désirs vont être
transformés! De même, ce n'est pas dans un désir d'élévation que nous devons
nous humilier! Cela est contradictoire dans son sens le plus strict!
Le verset résume
ce qui vient avant, soit que nous devons nous détourner de l'amour de soi, de
l'amour du monde, pour être soumis, corps, âme, esprit, à Dieu. Notre désir de
pervertir ce verset pour rechercher l'élévation par l'humiliation démontre bien
l'orgueil qui provient de notre coeur!
Chercher la
grandeur, l'élévation, la gloire par notre force ou encore par nos moyens
pervers et détournés est un fruit caractéristique de la sagesse du monde! De
même que la sagesse d'en haut ne cherche pas à gagner des débats, à avoir
raison à tout prix, à affermir son règne ici-bas, de même la sagesse d'en haut
ne recherche pas son élévation, sa gloire, mais plutôt la gloire de Christ! Si
la sagesse d'en haut amène l'élévation, c'est une bénédiction à côté... Ce n'est
pas le fruit de la recherche de la gloire!
Ce verset se lie
bien avec la parabole du pharisien et du publicain dans Luc 18:9-14, auquel
fait probablement référence Jacques, et qui illustre très bien cette vérité!
Lorsqu'on y pense, c'est en fait une réalité essentielle de l'Évangile! Dieu
n'offre pas le salut à ceux qui croient que leurs propres forces sont
suffisantes, mais plutôt à ceux qui s'humilient devant Lui et reconnaissent
qu'ils sont incapables de se sauver eux-mêmes! Pourquoi chercherions-nous donc
à vivre par la foi en dépendant sur la force de notre orgueil?
Humilions-nous
devant Dieu! Reconnaissons que nous ne pouvons rien devant Lui, cherchons Sa
face avec l'humilité qui convient! Abaissons-nous devant le Créateur de
l'univers et dépendons de Celui qui nous a créés et qui subvient à nos besoins!
Vivons ainsi par la foi et par l'orgueil!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 15 octobre 2014
Comme des brebis errantes...
« Car vous étiez comme
des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le gardien
de vos âmes »
1 Pierre 2.25
« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger » Matthieu 9.36
Ces (2) passages nous rappellent combien notre état était lamentable avant que l'Éternel, jette un regard de compassion envers nous... Chers frères et sœurs, nous étions perdus, complètement égarés; déambulant ici et là sans aucune espérance. Mais Dieu, dans Son amour parfait, touché par notre condition misérable, envoya Christ, notre souverain Berger nous secourir. Quelle grâce inexplicable ! Le méritions-nous ? Assurément pas ! Mais voilà, Dieu nous aimé à un tel point qu'Il n'a pas hésité un instant à sacrifier Son propre Fils pour nous sauver ! Ainsi, le fait de se rappeler chaque jour que nous étions égarés nous permet de mieux savourer la présence de notre Divin Berger !
« Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis »
Ézéchiel 34.11
Ézéchiel 34.11
« Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent »
Ésaïe 40.11
Non seulement Christ a jeté un regard favorable envers nous, mais Il prend soin, Lui-même, de nous... Il nous guide, Il nous console, Il nous protège, Il nous nourris, Il nous couvre de tous Ses soins... Lorsque nous sommes fatigués, Il nous prend dans Ses bras... Lorsque nous découragés, Il nous tient la main... Lorsque nous sommes affamés, Il nous rassasie... Lorsque nous nous sommes éloignés, Il vient nous chercher. Il est le bon berger, notre Berger, et Lui seul, connait parfaitement nos besoins !
Par Lui et pour Lui !
Benoit
mardi 14 octobre 2014
Sagesse Émotionnelle
« Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les
larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. »
(Jacques 4:9)
Prendre le pèche au sérieux. Même si nous sommes sous la grâce de Dieu, qu'il n'y plus aucune condamnation en Christ (Rom 8:1), il n'en reste pas moins que le péché était, est et sera toujours important aux yeux de Dieu! L'enfer est eternel. C'est éternellement que le pécheur subira le juste jugement de Dieu pour son péché.
Alors que réalisons notre péché, il n'est pas
approprie d'être dans la joie, nous désobéissons à Dieu! Nous offensons le Créateur
des cieux et de la terre! Sommes-nous rendus si insensible au péché que nous ne
réagissons même pas à sa présence? Que nous réagissons d'une manière inappropriée?
Nous devons être dans la joie en tant que croyant, c'est vrai, mais il y a un
moment pour être dans la joie comme il y a un moment pour être dans le deuil,
pour sentir la misère dans laquelle nous sommes! Il y a des moments ou la joie
est inappropriée et le signe d'un manque flagrant de sagesse! (Ecclésiastes 7:3-6)
Dieu ne nous appels pas à être hystérique face au péché!
Dieu ne nous appels pas non plus à être stoïque face aux effets du péché! Le péché
a des conséquences graves! Ultimement il tue! Il est mortel! Est-ce que la mort
est un sujet de joie? Non! Devrions-nous être joyeux devant notre péché? Jamais!
Soyons sages, agissons d'une manière appropriée! Ayons
les sentiments, les émotions qui conviennent à la situation!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
lundi 13 octobre 2014
NOTRE VISION
Bonjour frères et sœurs
Ce matin j’ai un passage comme «inspiration», c’est Esdras chapitre 3 verset 10:
Lorsque les ouvriers posèrent les fondements du temple de l'Éternel, on fit assister les sacrificateurs en costume, avec les trompettes, et les Lévites, fils d'Asaph, avec les cymbales, afin qu'ils célébrassent l'Éternel, d'après les ordonnances de David, roi d'Israël. Ils chantaient, célébrant et louant l'Éternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l'Éternel, parce qu'on posait les fondements de la maison de l'Éternel. Mais plusieurs des sacrificateurs et des Lévites, et des chefs de famille âgés, qui avaient vu la première maison, pleuraient à grand bruit pendant qu'on posait sous leurs yeux les fondements de cette maison. Beaucoup d'autres faisaient éclater leur joie par des cris, en sorte qu'on ne pouvait distinguer le bruit des cris de joie d'avec le bruit des pleurs parmi le peuple, car le peuple poussait de grands cris dont le son s'entendait au loin.
Comme mon titre le dit, mon partage a rapport avec nos regards spirituels. Si vous voulez, nos perceptions des choses. Ça nous dit que ceux qui avaient VUE l’ancien temple étaient attristés de voir le nouveau. Ils pouvaient se rappeler de sa gloire et c'était un rappel de la gloire d’autres fois. Pour ce qui est de ceux qui n’avaient pas eu ce «privilège», eux se réjouissaient de voir la promesse de Dieu s’accomplir.
C’est à ce moment que j’ai médité sur leur vision. À cause que le premier groupe ce concentraient sur leur passé, il n’avait pas de joie. À cause que le deuxième groupe n’avait pas ces souvenirs, ils pouvaient pleinement profiter de cette oeuvre de l’Éternel.
N’est-ce pas que, des fois, nous sommes concentrés un peu trop sur le passé pour ne pas apprécier le moment présent que Dieu nous donne? Nous voulons tellement vivre ce qui semblait tellement extraordinaire que nous négligeons ce que le Seigneur veut nous donner maintenant. Dieu est un Dieu du présent éternel pas du passé humain.
J’ajouterais qu’il y a un autre problème avec nos visions du passé, le mal d'autres fois. Avant d’être sauvé, au début de mon salut et même pendant ma vie chrétienne, je suis tombé dans de très mauvaises choses. Ce que j’ai VUE et expérimenté me hante encore maintenant et rend ma relation présente avec Dieu bien difficile. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai de la difficulté de bien saisir et me réjouir de l’oeuvre de Dieu dans ma vie. De vraiment contempler et louer ses interventions présentes. De totalement me concentrer sur ses bénédictions. Très simplement dit: ma vision spirituelle est souvent embrouillée par les souillures du passé.
Je n’ai pas de remède miracle face à ceci, je suis désolé. Juste un rappel: concentrez-vous sur ce que Dieu met devant vous maintenant pour ne pas déprécier cette glorieuse relation avec Lui.
Martin Labonté
Ce matin j’ai un passage comme «inspiration», c’est Esdras chapitre 3 verset 10:
Lorsque les ouvriers posèrent les fondements du temple de l'Éternel, on fit assister les sacrificateurs en costume, avec les trompettes, et les Lévites, fils d'Asaph, avec les cymbales, afin qu'ils célébrassent l'Éternel, d'après les ordonnances de David, roi d'Israël. Ils chantaient, célébrant et louant l'Éternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l'Éternel, parce qu'on posait les fondements de la maison de l'Éternel. Mais plusieurs des sacrificateurs et des Lévites, et des chefs de famille âgés, qui avaient vu la première maison, pleuraient à grand bruit pendant qu'on posait sous leurs yeux les fondements de cette maison. Beaucoup d'autres faisaient éclater leur joie par des cris, en sorte qu'on ne pouvait distinguer le bruit des cris de joie d'avec le bruit des pleurs parmi le peuple, car le peuple poussait de grands cris dont le son s'entendait au loin.
Comme mon titre le dit, mon partage a rapport avec nos regards spirituels. Si vous voulez, nos perceptions des choses. Ça nous dit que ceux qui avaient VUE l’ancien temple étaient attristés de voir le nouveau. Ils pouvaient se rappeler de sa gloire et c'était un rappel de la gloire d’autres fois. Pour ce qui est de ceux qui n’avaient pas eu ce «privilège», eux se réjouissaient de voir la promesse de Dieu s’accomplir.
C’est à ce moment que j’ai médité sur leur vision. À cause que le premier groupe ce concentraient sur leur passé, il n’avait pas de joie. À cause que le deuxième groupe n’avait pas ces souvenirs, ils pouvaient pleinement profiter de cette oeuvre de l’Éternel.
N’est-ce pas que, des fois, nous sommes concentrés un peu trop sur le passé pour ne pas apprécier le moment présent que Dieu nous donne? Nous voulons tellement vivre ce qui semblait tellement extraordinaire que nous négligeons ce que le Seigneur veut nous donner maintenant. Dieu est un Dieu du présent éternel pas du passé humain.
J’ajouterais qu’il y a un autre problème avec nos visions du passé, le mal d'autres fois. Avant d’être sauvé, au début de mon salut et même pendant ma vie chrétienne, je suis tombé dans de très mauvaises choses. Ce que j’ai VUE et expérimenté me hante encore maintenant et rend ma relation présente avec Dieu bien difficile. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai de la difficulté de bien saisir et me réjouir de l’oeuvre de Dieu dans ma vie. De vraiment contempler et louer ses interventions présentes. De totalement me concentrer sur ses bénédictions. Très simplement dit: ma vision spirituelle est souvent embrouillée par les souillures du passé.
Je n’ai pas de remède miracle face à ceci, je suis désolé. Juste un rappel: concentrez-vous sur ce que Dieu met devant vous maintenant pour ne pas déprécier cette glorieuse relation avec Lui.
Martin Labonté
vendredi 10 octobre 2014
La Beauté de l'Humiliation
« Avant d’avoir été humilié, je m’égarais;
Maintenant j’observe ta parole.
Il m’est bon d’être humilié,
Afin que j’apprenne tes statuts.
Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes;
C’est par fidélité que tu m’as humilié.
Je suis bien humilié:
Eternel, rends-moi la vie selon ta parole! »
(Psaumes
119:67, 71, 75, 107)
J'aime la
progression de la perception du psalmiste au travers de ces quatre versets
tirés du psaume 119. Alors que nous ne les joignons pas nécessairement dans une
lecture rapide, ceux-ci se lie si bien les uns aux autres qu'il forment une
unité de pensée avec sa propre progression au milieu de celle du psaume dans
son entier. Souvent, sinon tous, les commentaires sur ce psaume vont trop
mettre d'emphase sur le fait qu'il est écrit en acrostiche sur l'alphabet
hébreu, sabotant ainsi l'unité de la pensée du psaume au profit d'une unité de
style. C'est quatre versets démontrent bien la progression qui est présente
dans le psaume. C'est qu'il ne représente pas le thème principal, ni non plus l'ensemble
du psaume. Toutefois, l'unité dans les détails est une bonne indication qu'il y
a une unité dans l'ensemble.
Voici donc une
esquisse de la progression que nous voyons dans ces quatre versets :
Avant d’avoir été humilié, je m’égarais;
Maintenant j’observe ta parole.
Nous voyons que
le psalmiste a été humilié par la situation difficile qu'il a vécut. Un
changement de coeur se voit, un désir nouveau ce crée en lui. Un changement
d'action se voit également. Alors qu'il s'égarais autrefois, que son coeur
était orgueilleux choisissant de suivre sa propre voie, d'écouter sa propre
parole, l'humiliation lui a fait prendre conscience de sa situation au regards
de Dieu. Il a été humilité et maintenant il désire observer la Parole de Dieu,
il désire se soumettre à Dieu. Nous y voyons aussi un peu la simplicité de
celui qui expérimente un changement, « je m'égarais, maintenant j'observe Ta
parole. » Tout paraît facile au début, mais ce n'est uniquement parce que nous
sommes ignorants de ce que cela est réellement!
Il m’est bon d’être humilié,
Afin que j’apprenne tes statuts.
Nous voyons que
le psalmiste apprécie sa nouvelle situation. Il désire poursuivre dans la voie
sur laquelle il s'est engagée. Il reconnaît la main bienfaisante de Dieu au travers
de l'épreuve qu'il a subit. Il comprend que du mal qu'il a vécut Dieu fait
surgir du bien. Il voit la main souveraine de Dieu. Il comprend que son coeur
dur doit être travailler afin de le rendre malléable dans les mains de son
Créateur. Nous y voyons encore de la simplicité de celui qui expérimente les
bénéfices du changement. « Je suis prêt à plus » est ce que nous nous disons!
Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes;
C’est par fidélité que tu m’as humilié.
La réalité
rattrape le psalmiste. La lune de miel avec le changement fait place à la
réalité de la persévérance. Il n'est plus question de facilité. La difficulté
se pointe à l'horizon. Le psalmiste réalise un peu plus la portée de ses
paroles. Demander à Dieu de nous humilié n'a pas le même sens pour nous et
Dieu! Toutefois, comme le mentionne le psalmiste, « c'est par fidélité » que
Dieu humilie ses enfants. Sa fidélité envers nous en ce qu'Il nous aime et
désire nous voir grandir à la ressemblance de Christ. Sa fidélité envers Lui-même
en ce qu'Il ne peut nous laisser dans l'état où nous sommes! Comme le
chirurgien qui doit faire mal à son patient pour lui sauver la vie, Dieu dans
Sa fidélité nous humilie pour nous sauver la vie, nous transformer à l'image de
Christ!
Je suis bien humilié:
Eternel, rends-moi la vie selon ta parole!
Il n'est
vraiment plus question de lune de miel... La difficulté frappe de plein fouet!
Le psalmiste ne parle plus à Dieu, il l'implore! Il crie à Dieu! Un cri
d'espérance dans le Dieu Sauveur! Un cri d'espérance dans la fidélité de Dieu à
nous transformer et non à nous détruire! Un cri d'espérance dans la bonté de
Dieu et dans Sa miséricorde envers celui qui souffre! Un cri qui prend
possession de la Parole de Dieu! Un cri qui n'a pas peur de croire dans les
promesses de Dieu en dépit des circonstances!
J'aime cette
progression car elle me fait penser à celle que nous expérimentons au travers
de notre salut. Les joies de la jeunesse en Christ, les douleurs de la
croissance. La simplicité de l'ignorance de la réalité du péché, l'ouverture de
nos yeux spirituels face à l'ampleur du cancer qui nous ronge. Les racines
superficielles à la germination de la foi, les racines qui plonge dans les
profondeurs de la nature de Dieu pour aller chercher ce qui est nécessaire à la
vie alors que la surface sèche et craque sous la chaleur du soleil alors que
Dieu nous faire croître. Dieu démontre Sa puissance dans nos vies en nous
amenant à verdir sous la sécheresse, à porter du fruits dans la difficultés car
nos racines sont d'une profondeur que nul chaleur, nul difficulté, nul
situation ne saurait atteindre et détruire!
Vivons et
fructifions en dépendant de la Source Éternelle, de la Vie même, Christ!
Samuel Deroy
jeudi 9 octobre 2014
L'Étourdissant Pendule de Nos Choix
« Approchez-vous
de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos
cœurs, hommes irrésolus. » (Jacques 4:8)
Le choix qui se
trouve devant chacun de nous est déjà répondu. Soit nous sommes soumis à Dieu,
soit nous ne Lui somme pas soumis. Il ne se trouve aucune alternative. Il n'y a
point d'entre-deux. On ne peut pas avoir le meilleur des deux mondes, il n'en existe
qu'un seul... Ce à quoi Dieu nous appel, c'est à prendre position pour un
choix. À être conséquent à ce choix. Passer d'un choix à un autre ne nous mène
pas plus à un entre-deux!
Je peux hésiter
durant 20 ans à m'acheter un nouvel auto, une nouvelle guitare ou encore un
nouvel ordinateur, mais le fait demeure, tant et aussi longtemps que je ne
l'aurais pas acheter, je ne le possèderais pas. Je peux partir avec à la caisse
pour changer d'idée en cours de route. Je peux l'acheter et revenir pour un remboursement.
Je peux niaiser comme ça aussi longtemps que le commis va m'endurer. Si je veux
l'auto, la guitare ou l'ordinateur, je dois l'acheter et la conserver. Tant et
aussi longtemps que je ne prends pas ce choix et le conserve, je ne possède pas
l'objet.
Nous ne devons
pas être des gens irrésolus. Des gens à la pensée double. Et ça n'a pas rapport
avec l'hypocrisie. La pensée double c'est d'avoir la pensée partagée. D'avoir
envie d'acheter la guitare, mais aussi avoir envie de ne pas l'acheter. C'est
calculer les deux options à en devenir malade. C'est faire la liste du pour et
du contre en espérant épuiser la liste des éléments qui entre en ligne de
compte... nous ne sommes pas omniscient, nous ne sommes pas Dieu, oublions ça!
Il est impossible de prendre en compte tous les éléments. Dans ce sens, il est
normal d'expérimenter un doute... Disons que l'inverse est plus apeurant! C'est
souvent un signe d'orgueil que d'être totalement sur de son choix! De plus,
Dieu nous appelles à Lui faire confiance, non à faire confiance à notre propre
jugement infaillible et nos capacités phénoménales...
Soumettons-nous
donc à Dieu, arrêtons d'osciller pour trouver le repos en Christ!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 8 octobre 2014
Des pécheurs qui refusent de se mouiller !
Jésus leur dit :
« Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes »
(Marc 1.17)
« Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal, parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville »
(Actes 18.10)
Lorsque j'ai vu cette magnifique photo, je n'ai pu m'empêcher de penser à cet appel que le Seigneur a adressé aux disciples, il y a un peu plus de 2000 milles ans; celui d'être pécheurs d'hommes... Bien sûr, cette assignation du Seigneur Jésus ne s'adresse pas seulement aux disciples de l'époque néo testamentaire, mais à tous ceux qui, par la foi, ont mis leur confiance uniquement dans le sacrifice parfait de Christ à la croix du calvaire. Ainsi, suivre Jésus implique non seulement le rétablissement de notre communion avec Dieu, le rachat de nos péchés, de même que la vie éternelle, mais aussi l'immense responsabilité spirituelle d'être pécheurs d'hommes. Le sommes-nous ? Sommes-nous des pécheurs d'hommes ? Aimons-nous la pêche ? Pratiquons-nous la pêche ? Allons-nous seulement à la pêche ?
« L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, Car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance » (Ésaïe 61.1)
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publication que je t’ordonne » !(Jonas 3.2)
Pour une raison que j'ignore, ces pêcheurs de la Mauritanie pêchent du haut d'une perche... Peut-être, est-ce en raison de la présence de poissons dangereux; peut-être, est-ce en raison des courants forts ou encore, simplement par habitude... Une chose est certaine, ils évitent le plus qu'ils peuvent de pêcher les pieds dans l'eau... À l'image de ces pécheurs, cherchons-nous à éviter les dangers, les difficultés ou est-ce seulement par habitude que nous refusons de nous mouiller ? Chers amis, pour pêcher, il ne faut pas avoir peur de l'eau, il faut à un moment ou l'autre, se mouiller; ne sommes-nous pas des pêcheurs d'hommes ? Le Seigneur Jésus, Lui-même, n'a-t-Il pas promis qu'il y aurait du poisson ?
Par Lui et pour Lui,
Benoit
mardi 7 octobre 2014
Esclave de Qui?
« Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et
il fuira loin de vous. » (Jacques 4:7)
Se soumettre c'est plus qu'obéir. On peut obéir à un ordre sans se soumettre à celui qui le donne. Il est, cependant, impossible de se soumettre à celui qui donne l'ordre sans que cela résulte dans l'obéissance à l'ordre donné. Se soumettre à Dieu, c'est de rendre sa volonté captive de Dieu.
Une autre chose qui découle directement de cela c'est
résister au diable. Comme il est adversaire à la pensée de Dieu et à Dieu, que
notre pensée est captive de Christ, il va de soi que nous devons lui résister.
Il y a une chose intéressante ici, Dieu ne nous demande pas d'attaquer le
diable, mais de lui résister. Ce n'est pas une chasse aux sorcières! Dieu ne
nous demande pas de partir a la chasse au démon afin de détruire le mal sur la
terre partout là où il se trouve!
Fait intéressant, même les anges n'attaquent pas les démons...
Alors que l'archange Michel contestait avec le diable, c'est sur Dieu qu'il
dépend et non sur ses habilités martiales pour le vaincre (Jude 1:7). Ce n'est
finalement qu'à l'ordre de Dieu qu'un ange enchainera le diable... (Apocalypse
20:1-3,7) C'est le genre de détails narratif qu'on peut facilement prendre pour
inutile ou anecdotique, mais qui a en fait une importance lorsqu'on y réfléchit
et qu'on le remet dans un contexte plus large de l'ensemble des Écritures.
C'est par une promesse que le verset se termine, « il
fuira loin de vous. » Le diable cherche à nous éprouver, à nous faire tomber, à
nous faire douter. Si nous démontrons une soumission inébranlable à Dieu, il
fuira n'ayant aucune porte d'entrée afin de nous détruire. C'est comme
n'importe quel enfant qui en achale un autre. Si celui qu'il achale ne répond
pas à ses attaques, il fuira. Il s'en ira, parce que c'est lui le coupable de
l'histoire. Il ne peut blâmer personne!
Le diable n'est pas dépourvu d'une personnalité qui
lui est propre. Il n'est pas un robot de la tentation. Il a son orgueil. Satan
n'a pas tenté Jésus durant tout le temps de Son ministère sur terre. Nous
voyons qu'il tente Jésus alors qu'Il est dans le désert. Comme il n'obtint
rien, il s'en alla vers des proies plus facile et plus lucratives pour son orgueil.
Ainsi, soyons les esclaves de Dieu, que notre pensée
et notre volonté soit captive de Christ afin que nous ne soyons pas les
esclaves et les captifs du diable! Obéissons à Dieu en mettant en pratiques les
paroles de Sa Loi divine qu'Il nous as donné sous forme écrite et que nous
avons l'immense privilège de posséder personnellement. Agissons comme de fidèles
économes de cette richesse que Dieu met entre nos mains!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
lundi 6 octobre 2014
CHRISTOLOGIA 3
Bonjour frères et soeurs
Ce matin j’arrive à mon dernier blog tiré du livre de monsieur Owen. Il mentionne une idée qui m'a poussé a faire certaines recherches dans la Bible. La voici: La foi crée en nous un moule en forme de la chose en quoi nous croyons et l’amour nous fait rentrer dans ce moule. Cette idée ma toute suite faite penser aux paroles de Paul aux corinthiens dans sa deuxième épître.
2 Corinthiens 3:18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.
Le regard ici est bien celui de la foi. Et bien sure si nous continuons sur le sujet du regard de la foi nous arrivons à la prière de Paul pour les Éphésiens.
Ephésiens 3:16-19 afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.
Donc monsieur Owen a raison, si notre regard de foi est sur Christ ça va créer un moule en forme de notre Seigneur. Ensuite je me suis lancer vers colossiens.
Colossien 3:10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.
Ma conclusion est qu’un regard de foi qui s’efforce de plus connaitre le Seigneur, va nous transformer à son image. Mais si nous revenons à l’idée principale, c’est notre foi qui construit le moule. Il faut s’appliquer à être concentré sur celui en qui nous pouvons faire confiance. Parce que notre regard spirituel va clairement affecter la forme de notre cœur. N’oublions pas que notre amour envers Lui et désire de Lui va remplir ce moule.
J’ai dû terminer le tout avec une question, est-ce que je l’aime vraiment? Parce que si oui je vais certainement le contempler sans fin pour finalement être transformé à son image.
Ce matin j’arrive à mon dernier blog tiré du livre de monsieur Owen. Il mentionne une idée qui m'a poussé a faire certaines recherches dans la Bible. La voici: La foi crée en nous un moule en forme de la chose en quoi nous croyons et l’amour nous fait rentrer dans ce moule. Cette idée ma toute suite faite penser aux paroles de Paul aux corinthiens dans sa deuxième épître.
2 Corinthiens 3:18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.
Le regard ici est bien celui de la foi. Et bien sure si nous continuons sur le sujet du regard de la foi nous arrivons à la prière de Paul pour les Éphésiens.
Ephésiens 3:16-19 afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.
Donc monsieur Owen a raison, si notre regard de foi est sur Christ ça va créer un moule en forme de notre Seigneur. Ensuite je me suis lancer vers colossiens.
Colossien 3:10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.
Ma conclusion est qu’un regard de foi qui s’efforce de plus connaitre le Seigneur, va nous transformer à son image. Mais si nous revenons à l’idée principale, c’est notre foi qui construit le moule. Il faut s’appliquer à être concentré sur celui en qui nous pouvons faire confiance. Parce que notre regard spirituel va clairement affecter la forme de notre cœur. N’oublions pas que notre amour envers Lui et désire de Lui va remplir ce moule.
J’ai dû terminer le tout avec une question, est-ce que je l’aime vraiment? Parce que si oui je vais certainement le contempler sans fin pour finalement être transformé à son image.
Martin Labonté
vendredi 3 octobre 2014
Une question de racine...
Déraciner des
mauvaises herbes ça à l'air simple. Tu tire dessus et ça arrache! C'est même
insignifiant. Pourquoi s'acharner contre la nature? Ça va repousser dans même
pas une semaine! C'est semble être des bons points... mais pas tout à fait! De
un, c'est pas aussi simple que ça! Tu as beau tirer dessus ça arrache souvent
au mauvais endroit! Tu es pris pour aller creuser dans la terre pour récupérer
la racine qui est restée là. Ça deviens moins le fun dans ces cas là! C'est
vrai que ça repousse vite! Mais s'il y a un bon travail qui est effectué sur
les racines, ça prends beaucoup plus de temps! Et ça ne repoussera que si le
vent apporte de nouvelles graines dans la plate-bande nettoyée!
Nos vies, comme
nos plates-bandes, sont envahis par les mauvaises herbes! Nous pouvons agir de
plusieurs manières face à ce problème :
1) Faire ça vite
en tirant sur ce qu'on voit jusqu'à ce que tout soit arraché!
2) Succomber au
découragement et au fatalisme : Pourquoi s'acharner? C'est inutile!
3) Prendre le
temps d'arracher toutes les racines. C'est long, mais ça vaut le coup!
Bien évidemment,
c'est cette dernière qui doit être notre choix! Les racines sont ce qui permet
à la plante de pousser. C'est ce qui lui permet de se nourrir, d'obtenir les
ressources nécessaires à sa croissance et à son envahissement de nos
plates-bandes. Pour régler le problème, nous devons nous préoccuper des
racines!
C'est la même
chose avec notre plate-bande spirituelle. C'est bien beau d'arracher la colère,
l'orgueil, l'anxiété, l'angoisse, le découragement, la peur, la mondanité, la
dépendance, etc... Toutefois, ce ne sont que les feuilles, le tronc, la fleur
de nos mauvaises herbes! La racine reste en terre... et repoussera à la
prochaine occasion! Ce ne sont que des symptôme d'un mal bien plus grand!
Personnifions un peu la racine. Donnons-lui des désirs! Que désire-t-elle? Que
désire une racine? Que désire une mauvaise herbe? Que se passe-t-il quand nous
la laissons aller? Elle envahie notre plate-bande! Bien. Nous maintenant
l'effet, la conséquence de son désir. Qu'est-il donc ce désir? Régner sur la
plate-bande! La racine, diabolique mécréant de nos plates-bandes, Némésis de
nos jardins, est sur la voie de la conquête du monde! Une plate-bande à la
fois!
Appliquons ces
mêmes questions à notre plate-bande spirituelle. Que trouvons-nous comme désir
qui nous amène aux effets que sont la colère, l'angoisse, la rébellion, etc?
Nous voulons faire à notre tête. Nous voulons que tout ce passe selon notre
vision des choses. Bien, mais insuffisant! Pourquoi voulons-nous cela? Quel est
le réel but derrière nos manifestations de péchés? Nous voulons dominer sur
notre plate-bande spirituelle. Bien, mais trop long! En trois mots : Je suis
Dieu. Ces péchés dans notre vie démontre que notre désir est d'être le Dieu de
notre existence. Tant que ce désir ne sera pas réglé, enlever la colère sera un
combat futile. Enlever l'anxiété, la nervosité, sera futile. Ces péchés
reviendront. Ou encore il surgiront dans notre vie sous une autre forme. La
colère est un moyen que je prends pour défendre mon règne sur ma vie, mon
environnement, mes situations, mes relations. L'anxiété est ma réponse face à
la réalité de mon existence qui me démontre que je ne suis pas réellement le
Dieu de ma vie. La rébellion est ma façon de montrer aux autres que moi j'ai
réussis à être le Dieu de mon existence. Mon abaissement des autres me permet
d'élever mon royaume. Chacune des manifestations du péché dans ma vie démontre
que je suis le Dieu que j'adore.
C'est à la
racine que nous devons nous attaquer. C'est au trône de la grâce que nous
devons demander miséricorde face à la domination du trône de notre vie. C'est
en revenant à l'Évangile que nous aurons la victoire sur notre idolâtrie
égocentrique. De manière pratique, glorifier Dieu prend possession de
l'Évangile et l'applique à notre vie. Lorsque je célèbre la grandeur de Dieu,
lorsque j'ai la gloire de Ses attributs devant mes yeux, je me rends compte de
l'incomparable personne qu'est Dieu. Je ne puis Lui arriver à la cheville! Je
ne suis qu'un grain de sable sous Son pied, et encore! Cela me mène à
l'humilité. À voir que je ne suis rien, que je ne suis surtout pas en mesure
d'être le Dieu de ma vie! Je réalise que sans Dieu je n'existe même pas! Cela me
pousse à dépendre de Lui! Il est facile
d'oublier dans la réalité de notre existence terrestre. Toutefois, nous avons
la responsabilité de témoigner à notre âme de la grandeur de Dieu! Une fois que
nous avons une perspective biblique de notre place dans l'univers, nous sommes
dirigés à servir Dieu au lieu de nous servir nous-mêmes! Et cela affecte notre
vie! Au lieu d'avoir des mauvaises herbes qui poussent, ce sont de belles
fleurs aux couleurs variées et à l'odeur agréable! Notre vie s'en trouve transformée!
Nous avons tous
encore à confesser à Dieu que nous sommes le réel Dieu de notre existence et à
nous détourner, à nous repentir de notre péché. Toutefois, nous ne sommes pas
seuls dans cette situation. Nous sommes tous dedans! Nos frères et sœurs combattent
à nos côtés! Combattons ensemble notre idolâtrie! Prions les uns pour les autres. Exhortons-nous à la persévérance et à la dépendance envers Dieu. Soyons à l'écoute de l'Esprit
qui transforme notre intelligence et nous révèle les ramifications des racines
de notre idolâtrie afin que nous obéissions à la voix de notre Seigneur qui
nous appel à l'adoration du Seul vrai Dieu, l'Éternel!
Samuel Deroy
jeudi 2 octobre 2014
Un coeur qui désire Sa grâce!
« Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente,
c'est pourquoi l'Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce
aux humbles. » (Jacques 4:6)
Alors que Dieu résiste aux orgueilleux, aux adultères spirituels qui ne vivent pas selon la réalité de la nouvelle nature, Il fait également grâce aux humbles. Quelle est cette grâce? Est-ce une grâce supplémentaire que reçoit la personne humble? Est-ce le fait de la nouvelle nature même?
Dieu regarde au coeur (ce qui n'implique pas qu'Il ne regarde pas à nos actions également!!) et cela se traduit dans nos vies d'une manière directe en relation avec notre combat contre l'infidélité spirituelle. Nous combattons tous, Dieu est au courant... Le problème ce n'est pas que nous combattons, mais que nous combattons de manière auto-suffisante, orgueilleuse, en pensant que n'avons pas besoin de Dieu! Dieu regarde à notre coeur... sommes-nous humbles face à notre combat contre l'infidélité? Sommes-nous conscient de notre besoin de Christ afin d'être fidele à Christ? Ou sommes-nous orgueilleux dans lequel cas Dieu doit nous résister afin que nous expérimentions les épines de notre orgueil?
Dieu fait grâce aux humbles, car c'est l'attitude du coeur qu'Il recherche. Christ sait que nous Lui sommes trop souvent infidèles. Toutefois, nous devons admettre notre besoin de Lui! Il désire nous aider, mais ne nous forcera pas. Il désire plutôt créer en nous un coeur qui désire Sa grâce.
Soyons reconnaissant pour la patience et la grâce de Dieu! Témoignons d'un coeur humble les bienfaits qu'Il nous accorde par Sa présence dans nos vies! Servons-le par et avec une attitude qui démontre notre compréhension de la réalité spirituelle de notre vie ainsi que de notre place devant notre Créateur.
Ô Dieu!, créé en nous un coeur qui désire Ta grâce!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 1 octobre 2014
La grandeur de Dieu; un remède inconnu !

« Une prédication qui ne dégage pas l'odeur insondable de la grandeur de Dieu peut divertir pour un temps, mais tôt ou tard ne répond pas au cri secret du coeur ; Montre-moi Ta gloire » !
Bien des gens ont terriblement soif de la grandeur de Dieu... Pourtant, la grande majorité ne le sait pas ou ne l'admet pas ! Pour tous ceux qui enseignent la Parole de Dieu sur une base régulière, reconnaissons que la grandeur de Dieu ainsi que Sa gloire sont pertinentes plus que jamais ! Repoussons avec ardeur cet appétit démesuré que notre culture possède pour les choses temporelles et recherchons honnêtement une vision imprégnée de la grandeur et de la gloire de Dieu !
« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! » (Romains 10.14-15)On utilise souvent ce passage du chapitre 10 de l'épître aux Romains en oubliant qu'il a été, au départ, utilisé par le prophète Ésaïe dans un tout autre contexte...
« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne » ! (Ésaïe 52.7)
En comparant les (2) passages, on se rend rapidement compte que l'apôtre Paul n'utilise qu'une portion du passage cité par le prophète de l'A-T... Cela dit, la question qu'il nous faut nous poser est la suivante; À quoi se réfère le prophète Ésaïe lorsqu'il parle de bonnes nouvelles ? Le règne de Dieu ! La paix et le salut n'ont pour objet que le règne de Dieu dans le coeur des hommes ! Lorsque la Parole de Dieu est prêchée et acceptée, le règne de l'Éternel est restauré !
Chers amis, que la grandeur, la gloire ainsi que le règne de Dieu soient l'objet premier de notre enseignement, de notre vie entière !
Par Lui et pour Lui !
Benoit
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