lundi 30 juin 2014

LES 4 FOI

Bonjour frère et sœur,

Je viens de lire Matthieu le chapitre 8 et j'ai constaté une pendule d'enseignement sur la Foi que je devais vous partager. Ne vous inquiétez pas je ne vais pas exposer tout le chapitre, mais seulement vous partager quelques idées.

Mon idée principale c'est de voir comment le chapitre ouvre et enchaîne avec des actes de foi extraordinaires et termine avec du doute très charnel.

Le tout commence avec l'histoire du lépreux qui veut être guérit. Il ne fait même pas une requête au Seigneur, mais s'abandonne à sa volonté. Lui disant : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Quel soumission, de Lui dire sa dépend de ta volonté. Nous parlons souvent de la soumission du Fils qui accepte la coupe du Père dans le jardin de Gethsémané. Mais considérons aussi celle de ce lépreux, un faible pécheur comme nous. Il avait tellement besoin d'être guérit. Considérant qu'un lépreux était rejeté par la société et qu'il n'attendait qu'à mourir. Pourtant il dit aussi, comme Christ, ta volonté sois fait.

Notre prochaine histoire c'est celle du centenier avec la grande foi. Les mots qui mon plus frappé sont la réponse de Jésus face à sa foi : Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Ces paroles me font peur. Je ne connais pas votre foi, mais je connais la mienne. Si Dieu répondrait à mes prières selon ma foi, je n'aurais presqu'aucune requête répondu. Il y des moments où est-ce que Son Esprit nous convaincre de ne pas prier ou arrêter de demander. Justement trop souvent je persévère dans une prière que j'ai la conviction que je devrais arrêter de prier et faire confiance à Dieu. Pourtant la vraie idée dans le passage c'est que ce païen a mieux compris la puissance du Messie que les juifs. Nous fessons partit des païens qui ont mieux compris la puissance de Christ comparé au reste du monde. Nous demandons toutes choses en Son nom. Non par routine; mais par acte de foi. Les religions du monde parlent de routine, obéissance nécessaire et effort particulier pour recevoir des réponses aux prières. Nous nous confions dans une personne pour Lui demander quoi que se soit. Oui notre foi défaille des fois, mais elle est quand même une foi salvatrice. Une foi comme ça est très puissante.

La troisième histoire nous présente la crainte des disciples. C’est lorsque la tempête les frappe et Jésus dormait. Je ne veux pas parler de leur doute, mais leur réaction finale. Après que le Seigneur calme la tempête ils disent ceci : Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? Ils sont dans l’étonnement de l’avoir vue agir. Nous allons tous avoir ces moments de faiblesse, mais quel va être notre attitude après. Étant encore dans la chair nous allons douter, questionner et tout simplement pécher; c’est une certitude. Mais quel sera notre réaction après que Dieu intervient favorablement dans nos vies? Que notre Papa Céleste agit avec puissance et grâce face à notre incrédulité? Ça devrait être comme ces hommes qui restent bouche bée et remplient de questionnement face à cette œuvre miraculeuse. N’est-ce pas que nous devenons un peu habitué de Son intervention? Un peu blasé de Sa grâce insondable? Ça ne devrait pas être le cas. Après avoir péché par le doute, nous devrions le louer pour Sa puissance.

La dernière histoire c’est la délivrance des deux possédés. La phrase clé ici c’est : Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et, dès qu'ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire. Quelle réaction contraire aux disciples de l’autre histoire? Ce n’est pas de l’émerveillement, mais le dérangement. Ils ont eu connaissance de Son œuvre et ils ont voulu qu’Il quitte. Bien sure ici c’est un peu compréhensible. Non seulement c’est épeurant parce qu’il y avait des démons, mais en plus ils ont perdu leur gagne pain. Quand Dieu s’interpose dans nos vies comment est-ce que nous réagissons? Qu’est-ce que nous fessons quand Il répond, mais à Sa façon et pas la nôtre? Nous devrions le louer et chercher à apprécier qu’il a intervenu. Pourtant dès fois nous pouvons être aussi ingrats que ces villageois. C’est comme Lui dire : Je veux que tu changes des choses dans ma vie, mais pas comme ça ou à ce moment là ou des cette façon là. Nous voulons être délivrés du péché, mais d’une façon générale. S’Il commence à s’attaquer à des choses spécifiques, nous aimons moins ça.

Donc voilà mes 4 histoires et mon enseignement pendulaire. Nous partons d’un lépreux qui s’abandonne dans Sa volonté avant qu’Il a agit. Pour ensuite aller vers des gens qui veulent rien savoir de Sa volonté. Aussi, nous partons d’un homme qui va être récompensé selon sa foi. Pour ensuite se tourné vers ceux qui reçoivent la grâce dans leur doute. Je Pourrais terminer le tout en disant laquelle de ses fois ressemble à la vôtre?

Martin Labonté

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