« Abraham, notre
père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac
sur l’autel? » (Jacques 2:21)
Jacques n'est
pas ici en contradiction avec lui-même, ni avec Paul d'ailleurs, quant à la
justification d'Abraham. Ce que Jacques déclare, c'est que si Abraham n'aurait
point agit comme il a agit, Abraham n'aurait pas été justifié, parce que la foi
n'aurait pas été présente.
Jacques utilise
le verbe « justifier » non pas dans le sens de rendre juste, mais dans le sens
de déclarer juste! Abraham n'est pas devenu juste suite à la déclaration, il
l'était déjà avant! Pour rendre cela simple, si une personne passe devant le
tribunal parce qu'il est accusé d'une offense au Code Criminel du Canada, une
offense qu'il n'a pas commise, est-il innocent lorsque le juge le déclare ou
l'a-t-il toujours été? Il l'a toujours été! Mais le jugement rendu par le juge
vient affirmer au yeux de tous qu'il est innocent, parce qu'il y avait remise
en doute de cette innocence, par le biais de l'accusation portée contre la
personne.
Donc, parce que
les œuvres d'Abraham étaient des œuvres que seul une personne juste peut
accomplir, Abraham a été justifié par les œuvres. Sa justice a été démontrée
par les œuvres, soit ici par l'offrande d'Isaac sur l'autel.
Encore une fois,
Jacques ne laisse pas de place à un christianisme passif, mais uniquement à une
foi active! En d'autre mots, une foi qui est démontrée par les œuvres. C'est
la seule conclusion à laquelle nous pouvons arriver face à la lecture de la
Parole de Dieu, spécialement ici dans l'épître de Jacques!
Samuel Deroy
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