« Il en est
ainsi de la foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. »
(Jacques 2:17)
Ici, il n'est
pas question d'un lien direct entre le fait de refuser de donner de la
nourriture et du vêtement à ses frères dans le besoin et le fait de posséder ou
non le salut. Dans le sens où, celui qui ne pourvoit pas aux besoins de ses
frères n'est pas croyant. Même si par extension, cela est lié, c'est plutôt
différemment que Jacques fait le lien.
L'emphase est
clairement mise sur le fait que dire à son frère ou sa sœur de se chauffer et
de se nourrir sans leur en donner les moyens ne sert à rien. De même, dire que
nous avons la foi et ne pas en avoir les oeuvres ne sert à rien en vue du
salut.
Ce n'est pas que
la foi est présente parce qu'il y a des œuvres, mais plutôt que la foi ne
saurait être présente sans qu'il y ait d’œuvres la démontrant.
Qu'il y ait foi ou non, l'absence d’œuvres est dans
tous les cas un signe d'incrédulité!
Appelons les
choses par leur nom...
Le fait que la
réalité du salut soit ponctuelle dans sa dimension positionnelle n'empêche pas
qu'elle soit progressive dans sa dimension temporelle. Ainsi, de même avons-nous
besoin d'entendre l'Évangile pour le salut, de même avons-nous besoin de l'Évangile
pour notre progression dans la sanctification. Notre incrédulité première a été
détrônée par Christ à la croix, en même temps que le péché a été détrôné.
Toutefois, le péché n'est pas éradiqué de notre être et nous devons le
combattre quotidiennement, de même que l'incrédulité. Notre besoin de Christ ne
se termine pas à notre salut... C'est plutôt là qu'il commence!
Samuel Deroy
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