lundi 23 juin 2014

LA NUIT SOMBRE DE L'AME

Mon titre vient directement des puritains qui parlaient de cette circonstance où est-ce que nous sentons Dieu loin de nous. Faite attention j'ai bien dit : nous SENTONS Dieu loin de nous. Il y des moments dans la vie de tout croyants où est-ce que nous semblons marcher dans les ténèbres. Des temps quand nous nous sentons sans espérance. Nous semblons tâtonner dans le noire à chaque pas que nous prenons. Le pire c'est que ces temps ne sont pas toujours relié au péché. En d'autres mots, ce n'est pas toujours la conséquence d'une transgression. Il se peut que Dieu retire Sa lumière, même si nous cherchons à marcher dans Ses vois.

Lisez bien le prochaine verset :

Esai 50:10  Quiconque parmi vous craint l'Éternel, Qu'il écoute la voix de son serviteur! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, Qu'il se confie dans le nom de l'Éternel, Et qu'il s'appuie sur son Dieu!

Voyez-vous comment il y a de l'obéissance dans les deux première phrases? Il parle de craindre l'Éternel et l'écouter; ensuite il parle de marcher dans l'obscurité. Encore ici nous ne parlons pas de désobéissance, mais de fidélité.

Permettez-moi de vous expliquer cette idée par un image. Disons qu'il y un gouffre profond et ténébreux. La seul façon de le franchir c'est un pond très étroit. Sauf que des fois nous devons passer par se pond avec plusieurs difficulté. Comme d'avoir un bandeau sur nos yeux; pour ne pas voir où est-ce que nous allons. Comme d'avoir nos mains attaché en arrière; pour nous empêcher de tâtonner devant nous. Comme d'avoir des oiseaux de proie qui nous tire dessus; pour nous faire tomber dans le gouffre. Ceci décrit ces moments de grande difficulté sur le chemin de la foi.

Nous pourrions aussi lire les lamentations de Jérémie au chapitre 3 les versets 1 à 11 :


Je suis l'homme qui a vu la misère Sous la verge de sa fureur. Il m'a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière. Contre moi il tourne et retourne sa main Tout le jour. Il a fait dépérir ma chair et ma peau, Il a brisé mes os. Il a bâti autour de moi, Il m'a environné de poison et de douleur. Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts dès longtemps. Il m'a entouré d'un mur, pour que je ne sorte pas; Il m'a donné de pesantes chaînes. J'ai beau crier et implorer du secours, Il ne laisse pas accès à ma prière. Il a fermé mon chemin avec des pierres de taille, Il a détruit mes sentiers. Il a été pour moi un ours en embuscade, Un lion dans un lieu caché. Il a détourné mes voies, il m'a déchiré, Il m'a jeté dans la désolation.

La triste vérité c'est que Jérémie parle du Seigneur comme celui qui le tourmente autant. Soyons pas toujours aussi près de dire Satan nous fait souffrir. Dieu est par dessus Lui entrain de nous éprouver. Ces temps de noirceur sont excessivement souffrant et remplit de découragement. De croire que la vie chrétienne est supposé être remplit de joie sans fin est dangereux et nocif. Nous chantons des cantiques qui disent que depuis je suis devenu chrétien je suis toujours joyeux ou j'ai de la joie ineffable. Mais ce n'est pas toujours vrai.

Pour ceux qui passe des période difficile, des passages comme celui dans Jacques chapitre 1 les versets 2 &3 sont écrasant :

Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.

Nous nous imaginons des mauvais chrétien parce que nous ne somme pas heureux dans l'épreuve. Mais comprenez que Jacques nous dit pas nous allons être heureux. C'est plus une instruction sur le combat de garder notre joie dans la souffrance. Dans Hébreux chapitre 12 et verset 11 nous pouvons lire :

Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

Qu'est-ce que ce frère anonyme nous dit? Que notre première réaction va être la tristesse. Pensez-y, vous sentez la main de Dieu entrain de vous écraser ou pire comme si Dieu vous a abandonné. C'est supposé faire mal. Si je vous frappe la main avec un marteau, vous devriez crier OUCH! Pas YAHOO! J'ajouterais que c'est anormal d'être heureux lorsque notre Rabbouni revient à nous. Si nous ressentons Sa face se détourner de nous, pour nous éprouver, nous devrions être triste et remplit de toutes sortes de douleur quand il semble nous quitter.

Ces même puritains, que j'ai mentionner au début, considéraient comme une bonne chose d'être abandonner de Dieu. Plusieurs ont écrit sur l'effet qu'un temps de désert peut avoir pour créer une vraie soif en nous. C'est le fameux John Bunan qui à partager un jour que certain arbres, dans certains pays, ne portent pas de fruit parce qu'il n'y pas d'hiver. Sans ce temps de grand froid et dévastation, l'arbre manque quelque chose de nécessaire pour produire des fruits délicieux. Pensez bien comme il faut à cette image.

J'avais deux but pour cette méditation :

1- Pour ceux qui souffre : c'est normal, même si vous êtes fidèle. Vous allez essayer 100 fois de marcher fidèlement et peut-être trébucher 100 fois. Tout ceci vient de Dieu; donc espéré en Lui seul.

2- Pour ceux qui connaissent des gens qui souffre : Ayez une tendresse et compensions qui ressemble à celle de Christ. Il compatisse avec nous. Lui qui est sans péché compatisse avec nos faiblesses. Si vous connaissez quelqu'un qui doute ou semble être découragé. Ne chercher pas nécessairement à les reprendre ou encourager, mais juste d'être là pour eux.

En conclusion c'est correct d'être triste quand Dieu semble nous abandonner à la nuit sombre de l'âme.

Martin Labonté

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