Lorsque nous prenons un instant pour
examiner la vie terrestre de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, nous nous
apercevons rapidement que Ses silences parlaient parfois, voire souvent plus
fort que Ses paroles mêmes. Malgré toutes les inégalités et toutes les
injustices entourant Sa vie et Sa mort, notre Rédempteur garda continuellement
une parfaite maîtrise de Ses émotions, sans jamais une seule fois, tomber dans
la vengeance ou le mépris. Christ demeura calme dans la tempête et serein
devant l’opposition malsaine. En aucun cas, Il ne rendit le mal pour le
mal ; en aucun temps, Il ne se servit de Sa bouche pour lancer des injures
à qui lui lançaient des injures. Les silences de Christ sont notre
unique exemple à suivre dans ce monde où la tentation de répondre coup pour
coup est nôtre !
Une
maîtrise remarquable !
Tout
au long de Son ministère terrestre, Jésus demeura
pleinement en contrôle de Ses actions et de Ses paroles. Notre Sauveur
possédait une maîtrise de soi remarquable. Quoique soit la persécution; Quoique
soit la provocation, Christ ne décocha jamais les injures ou les représailles
pour se venger (Jean 18.19-23). Malgré cet abus physique injustifié, Sa
réponse fut douce. En réalité, Il aurait pu facilement perdre le contrôle de
Ses émotions, mais Il demeura souverain de Ses actions (Actes 23.1-3). Lorsque nous
comparons la réaction du Seigneur avec celle de l’apôtre Paul, nous comprenons
l’immense écart séparant le Fils de Dieu et l’homme ! Tandis que Paul
perdit le contrôle, Christ demeura impassible !
Un
silence persuasif !
Dans le N-T, nous observons qu'à (3) reprises,
lors de Son ministère terrestre, Christ garda le silence devant des
accusations sans fondement. Il garda le silence pour une 1 ère fois lorsqu’Il comparu devant Caïphe et le
sanhédrin (Matthieu 26.57-68).
Il nous faut comprendre que d’ordinaire, les accusés avaient la possibilité de
préparer leur défense. Mais dans ce cas-ci, les responsables religieux juifs
désiraient en finir au plus vite. Malgré ces accusations sans
fondement et malgré l’injustice qu’Il vivait, Christ, notre Seigneur et Sauveur préféra garder le silence,
Il ne dit point un mot. Un puritain a dit : « Lorsque Christ a été
fait péché pour nous, il était silencieux, et a laissé à son sang le soin de
parler ». La 2 ième fois que Christ garda le silence fut en présence de Ponce Pilate (Marc 15.1-5). Assurément, ce
silence parla d’avantage que n’importe quel mot. Le texte nous révèle que
Pilate en fut étonné, ce qui implique l’idée d’être en admiration, d’être
subjugué. La 3 ième fois que Christ décida de ne point parler fut devant
Hérode (Luc 23.8-12).
Il eut beau interroger le Sauveur, il n’obtint aucune réponse. Bien que les
Juifs s’étaient fait plus insistants dans leurs accusations, Christ n’ouvrit
point la bouche. Ce Hérode espérait voir le Fils de Dieu accomplir quelques
tours amusants, mais à un tel homme, Jésus n’avait absolument rien à dire (Marc 6.14-29).
Une
cohérence persistante !
Malgré
les sombres ombrages de la mort qui approchaient, Christ demeura cohérent dans
l’accomplissement de Son but divin ! Jamais, Il ne fut tenté de s’éloigner
de la souffrance. Son témoignage demeura le même malgré la pression qui
augmentait (Marc 14.60-62/Jean
18.33-37). Tout au long de Son ministère
terrestre, Jésus-Christ fut le même, parfaitement cohérent. Il ne changea pas lorsque
l’opposition s’approchait, mais demeurait conséquent de Ses enseignements (Luc 22.54-62)… Sommes-nous à
l’image de Pierre, chancelant lorsqu’une perspective de souffrance ou de rejet
s’approche ?
Une
indifférence étonnante !
Il
n’y a certainement rien de plus impressionnant que d’observer la totale
indifférence du Seigneur Jésus devant les insultes et le mépris des hommes.
Pour plusieurs raisons, Ponce Pilate désirait relâcher le Fils de Dieu, mais en
aucun cas, Jésus-Christ n’aspirait à profiter de cette situation. Son unique objectif
était d’accomplir la mission de Son Père (Jean 19.10). Aussi bien Son
silence que Ses paroles démontrèrent son indifférence totale devant les
possibles saufs-conduits proposés par Pilate. Jésus démontra clairement que
c’était Pilate et les juifs qui se présentaient à la cour devant Lui et non le
contraire !
Par Lui et Pour Lui
Benoit
Me comparer avec Jésus me montre une fois de plus la distance qui me sépare entre Lui et moi, mais aussi Son amour silencieux et agissant qui m'uni à Lui !
RépondreEffacerMerci !