mercredi 26 mars 2014

Un silence qui parle !

Lorsque nous prenons un instant pour examiner la vie terrestre de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, nous nous apercevons rapidement que Ses silences parlaient parfois, voire souvent plus fort que Ses paroles mêmes. Malgré toutes les inégalités et toutes les injustices entourant Sa vie et Sa mort, notre Rédempteur garda continuellement une parfaite maîtrise de Ses émotions, sans jamais une seule fois, tomber dans la vengeance ou le mépris. Christ demeura calme dans la tempête et serein devant l’opposition malsaine. En aucun cas, Il ne rendit le mal pour le mal ; en aucun temps, Il ne se servit de Sa bouche pour lancer des injures à qui lui lançaient des injures. Les silences de Christ sont notre unique exemple à suivre dans ce monde où la tentation de répondre coup pour coup est nôtre !

Une maîtrise remarquable
Tout au long de Son ministère terrestre, Jésus demeura pleinement en contrôle de Ses actions et de Ses paroles. Notre Sauveur possédait une maîtrise de soi remarquable. Quoique soit la persécution; Quoique soit la provocation, Christ ne décocha jamais les injures ou les représailles pour se venger (Jean 18.19-23).  Malgré cet abus physique injustifié, Sa réponse fut douce. En réalité, Il aurait pu facilement perdre le contrôle de Ses émotions, mais Il demeura souverain de Ses actions (Actes 23.1-3). Lorsque nous comparons la réaction du Seigneur avec celle de l’apôtre Paul, nous comprenons l’immense écart séparant le Fils de Dieu et l’homme ! Tandis que Paul perdit le contrôle, Christ demeura impassible !

Un silence persuasif
Dans le N-T, nous observons qu'à (3) reprises, lors de Son ministère terrestre, Christ garda le silence devant des accusations sans fondement. Il garda le silence pour une 1 ère fois  lorsqu’Il comparu devant Caïphe et le sanhédrin (Matthieu 26.57-68). Il nous faut comprendre que d’ordinaire, les accusés avaient la possibilité de préparer leur défense. Mais dans ce cas-ci, les responsables religieux juifs désiraient en finir au plus vite. Malgré ces accusations sans fondement et malgré l’injustice qu’Il vivait, Christ, notre Seigneur et Sauveur préféra garder le silence, Il ne dit point un mot. Un puritain a dit : « Lorsque Christ a été fait péché pour nous, il était silencieux, et a laissé à son sang le soin de parler ». La 2 ième fois que Christ garda le silence fut en présence de Ponce Pilate (Marc 15.1-5). Assurément, ce silence parla d’avantage que n’importe quel mot. Le texte nous révèle que Pilate en fut étonné, ce qui implique l’idée d’être en admiration, d’être subjugué. La 3 ième fois que Christ décida de ne point parler fut devant Hérode (Luc 23.8-12). Il eut beau interroger le Sauveur, il n’obtint aucune réponse. Bien que les Juifs s’étaient fait plus insistants dans leurs accusations, Christ n’ouvrit point la bouche. Ce Hérode espérait voir le Fils de Dieu accomplir quelques tours amusants, mais à un tel homme, Jésus n’avait absolument rien à dire (Marc 6.14-29). 

Une cohérence persistante !
Malgré les sombres ombrages de la mort qui approchaient, Christ demeura cohérent dans l’accomplissement de Son but divin ! Jamais, Il ne fut tenté de s’éloigner de la souffrance. Son témoignage demeura le même malgré la pression qui augmentait (Marc 14.60-62/Jean 18.33-37). Tout au long de Son ministère terrestre, Jésus-Christ fut le même, parfaitement cohérent. Il ne changea pas lorsque l’opposition s’approchait, mais demeurait conséquent de Ses enseignements (Luc 22.54-62)… Sommes-nous à l’image de Pierre, chancelant lorsqu’une perspective de souffrance ou de rejet s’approche ?  

Une indifférence étonnante !
Il n’y a certainement rien de plus impressionnant que d’observer la totale indifférence du Seigneur Jésus devant les insultes et le mépris des hommes. Pour plusieurs raisons, Ponce Pilate désirait relâcher le Fils de Dieu, mais en aucun cas, Jésus-Christ n’aspirait à profiter de cette situation. Son unique objectif était d’accomplir la mission de Son Père (Jean 19.10). Aussi bien Son silence que Ses paroles démontrèrent son indifférence totale devant les possibles saufs-conduits proposés par Pilate. Jésus démontra clairement que c’était Pilate et les juifs qui se présentaient à la cour devant Lui et non le contraire !

Par Lui et Pour Lui
Benoit

1 commentaire:

  1. Me comparer avec Jésus me montre une fois de plus la distance qui me sépare entre Lui et moi, mais aussi Son amour silencieux et agissant qui m'uni à Lui !

    Merci !

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