« car la colère de l’homme n’accomplit pas
la justice de Dieu. » (Jaques 1:20)
La colère nous
pousse à agir différemment de notre état normal. Souvent bien au-delà de notre
état normal. Et trop souvent, au-delà de ce qui est bien devant Dieu. Notre
colère est poussée par un désir fort face à ce que l'on considère une
injustice. Ce n'est pas au niveau du désir que le problème se situe. C'est
plutôt au niveau de ce que nous définissons comme une injustice!
Pour certains,
se faire demander de travailler ne serais-ce qu'une goutte de sueur plus fort
que son voisin est une injustice! Pour d'autre, il n'y a aucune injustice dans
le fait qu'une personne se tape le boulot de deux. Les cas représentent deux
extrêmes diamétralement opposés. Alors que les deux sont problématiques, être
soupe au lait nous endommage et endommage les autres dans l'immédiat. En
bouillonnant nous éclaboussons partout et sur tout ce qui se trouve à proximité
causant des brûlures à ceux qui sont proches.
Dieu n'agit pas
de cette manière. Alors que Jésus a fait le nettoyage du Temple, il ne s'est
pas mit à frapper tout le monde qui se trouvait à portée de bras. Il ne s'est
pas mit à impliquer les disciples dans une croisade physique contre l'establishment
financier. Il a fait ce qu'Il devait faire et pas une goutte de sueur de
plus...
Nous devons laisser les règlements de comptes à Dieu. Autant les laisser à Ses pieds en les abandonnant qu'en les laissant à Ses pieds pour qu'Il fasse justice. Notre justice soupe au lait chauffe trop fort sous l'effet du péché, laissons celle parfait de Dieu agir!
Samuel Deroy
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