mercredi 1 mars 2017

2 JEAN 9-11

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous revenons dans 2 Jean pour faire une nouvelle comparaison et le tout sous la bannière de l’hospitalité. Jean enseigne à Gaiüs les bénéfices de le pratiquer et il l’empêche totalement à Kyria. Ceci nous rappelle l’appel biblique du discernement. La Bible ne nous demande pas d’éteindre nos cerveaux au contraire,  ils doivent être activés dans nos choix et nos décisions. Nous devons réfléchir à ce que nous laissons rentré dans nos esprits. Il peut y avoir des séquelles dévastatrices si nous ne prenons pas l’avertissement de Jean au sérieux. Sur ça, allons-y:

1.9
Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils.

Jean semble vouloir construire une maison et la garder en sécurité. Pour accomplir cette tâche, il faut premièrement installer le fondement. Nous savons tous qu’il n’y a qu’un fondement: Jésus-Christ. Les Apôtres ont aidé à le couler, mais le ciment qu’ils ont mis c’est la doctrine de Christ. Jean nous fait comprendre que toutes déviations ou tout éloignement de ce fondement nous laissent sans Dieu. Ceci est très sérieux parce que nous parlons de la vie éternelle. La maison peut prendre différentes formes, mais un seul fondement est permis.

1.10
Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut!

Maintenant, il veut installer un système de sécurité. Toutes erreurs sur la personne ou oeuvre de Christ peuvent faire effondrer la maison, donc il faut faire attention. L’alarme doit sonner si un anti-christ essaye de rentrer dans ce lieu privé. Il n'est pas permis de tolérer quoique ce soit, sinon de graves conséquences vont en découler.

1.11
car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises oeuvres.

D’approuver cette erreur, c’est de participer à des oeuvres qui détruit. Nous devons considérer la maison de Dieu comme incluant tous les croyants. Leur souffrance face à ces mauvaises oeuvres pourrait être causée par notre approbation.

Ce texte m’a obligé à méditer sur tout ce que nous approuvons sans trop réfléchir. Le danger présenté par Jean est le plus destructeur, mais reconnaissons-nous les subtilités tout autour de nous. Il n’y a qu’une doctrine indiscutable et indéniable; celle de Christ. Je suis le premier à encourager les autres à discuter ou à questionner, mais jusqu’à quel point? Pouvons-nous vraiment reconnaître tout l’impact d’une erreur? Pensons-nous être plus fort ou discernant que nous le sommes vraiment? Savons-nous le niveau de levain tolérable avant que la pâte monte?

Martin Labonté

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