vendredi 21 février 2014

Rire ou craindre ? telle est la question

Après avoir entendu la promesse de Dieu d'avoir une postérité par l'entremise de Sara, « Abraham tomba sur sa face; il rit (hb -- tsachaq), et dit en son cœur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle ? » (Ge. 17:17)

Après avoir entendu la promesse de l'Éternel que Sara aurait un fils, Sara « rit (hb -- tsachaq) en elle-même, en disant : "Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux." L'Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri (hb -- tsachaq), en disant : "Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille ?" » (Ge. 18:12-13)

Après avoir entendu Lot qui, rapportant à ses gendres la parole de l'Éternel, à savoir que Celui-ci détruirait la ville Sodome et que ceux-ci devaient fuir s'ils voulaient échapper au jugement de Dieu, les gendres de Lot réagir comme suit : « Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter (hb -- tsachaq) » (Ge. 19:14d)

Devant la parole de Dieu, il y a deux choix qui se proposent à nous. Soit nous rions, inconsciemment ou non, devant Ses Écritures, soit nous Le craignons dans ce qu'Il nous dit. En d'autres mots, soit nous considérons Dieu « comme paraissant plaisanter » dans ce qu'Il nous dit, soit nous Le prenons au sérieux avec crainte et tremblement. L'un amène la ruine spirituelle, comme ce le fut (mais dans l'aspect physique) pour les gendres qui sont demeurés en Sodome, alors que l'autre amène la bénédiction spirituelle quant aux promesses de Dieu.

Prendre à la légère Sa parole, c'est le contraire de craindre l'Éternel. Si vous vous dites : « Moi je ne prends pas jamais à la légère la parole de Dieu », alors posez-vous la question suivante : « Est-ce que j'obéis toujours lorsque Dieu me parle par Sa parole ? ». La mesure de notre obéissance face à Sa parole révélera à la fois notre mesure de légèreté et notre mesure de crainte face à celle-ci. Plus l'obéissance est présente, plus la crainte y est aussi; moins l'obéissance y est, plus alors il y a présence de légèreté dans notre cœur.    

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