« Le soleil s’est levé avec sa chaleur
ardente, il a desséché l’herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect
a disparu: ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises. » (Jaques 1:11)
J'aime bien cet
exemple que Jacques utilise. Elle est simple et universelle. Pourtant profonde.
Nous apprécions
les fleurs pour leur beauté. Nous les cultivons et embellissons nos terrains
avec elles. Pour les conserver belles, nous avons à nous battre contre la
chaleur ardente du soleil. Nous devons les arroser pour les conserver en vies.
Mais malgré nos tendres soins, elles ne survivent pas bien souvent à un seul
été. Leur beauté est temporaire. Éphémère. Lorsqu'elle meurent, leur beauté
fane. Faiblit. Disparaît.
La beauté des
fleurs garantie l'appréciation que l'on en fait. Mais cette beauté ne peu rien
pour les sauver de la mort certaine au bout du chemin. Peu importe combien
belle une fleur a été dans sa vie, elle mourra. La beauté de la fleur ne peut
rien pour elle.
C'est avec cela
en tête que Jacques fait le lien avec les richesses qui, comme la beauté, ne
peuvent rien pour celui qui la possède. Comme la beauté de la fleur ne garantie
par leur vie. La richesse du riche ne garantie pas non plus sa vie. La fin du
riche c'est la mort. Un jour, le soleil le desséchera et sa richesse ne pourra
rien pour lui. Ses entreprises non plus. Peu importe combien de succès il a
acquis dans cette vie, cela ne le sauvera pas de la mort.
Par cet exemple,
Jacques veut amener les yeux du riche, mais également les yeux de tous, à
contempler ce qui a de la vraie valeur en vertu de l'éternité. Nous sommes ici
pour un temps. Nous sommes ici temporairement. Et nous n'emportons rien de ce
que nous avons avec nous. Rien de ce que nous avons ici ne peut nous garantir
la vie. Seul Christ, qui n'est pas de ce monde, peut nous garantir la vie hors
de ce monde.
La réelle
richesse c'est Christ.
Samuel Deroy
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