mercredi 26 février 2014

Nos fameuses portes de sortie !

Par portes de sortie, je fais référence à toutes ces précautions inutiles que nous prenons lorsque nous cherchons la volonté de Dieu pour nos vies... Nous aspirons sincèrement à nous soumettre à Sa direction,  à suivre Son plan joyeusement, mais, dans les faits, nous prévoyons la plupart du temps, voire très souvent des saufs-conduits au cas où... Au cas où Sa volonté ne serait pas la nôtre, au cas où l'Éternel demeurerait silencieux...

Pourtant, une réelle confiance en Dieu ne devrait pas inclure de sauf-conduit, de sortie de secours, d'alternative au cas où... Si notre confiance en l'Éternel se veut entière, nous serons convaincus quelque soit la situation... quelque soit la réponse... Nous aurons une confiance absolue, imperturbable, et ce même si les circonstances seront incompréhensibles... 
« Abraham était vieux, avancé en âge ; et l’Éternel avait béni Abraham en toute chose. Abraham dit à son serviteur, le plus ancien de sa maison, l’intendant de tous ses biens : Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse ; et je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite, mais d’aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac. Le serviteur lui répondit : Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci ; devrai-je mener ton fils dans le pays d’où tu es sorti ? Abraham lui dit : Garde-toi d’y mener mon fils ! L’Éternel, le Dieu du ciel, qui m’a fait sortir de la maison de mon père et de ma patrie, qui m’a parlé et qui m’a juré, en disant : Je donnerai ce pays à ta postérité, lui-même enverra son ange devant toi ; et c’est de là que tu prendras une femme pour mon fils. Si la femme ne veut pas te suivre, tu seras dégagé de ce serment que je te fais faire. Seulement, tu n’y mèneras pas mon fils » (Genèse 24.1-8).
Dans ce récit, nous observons un homme pour qui les portes de sortie n'ont point leur place... Il n'y a pas de au cas où; il n'y a pas de sorties de secours; de plan B... Les directives sont claires; « si la femme ne veut pas te suivre », le serment du serviteur ne tient plus... Pensons-y un instant; n'aurions-nous pas prévu l'imprévu, le au cas où ? Dans notre quête de la volonté de Dieu, résistons aux portes de sortie !

Par Lui et pour Lui,
Benoit

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