mardi 21 janvier 2014

Une cuisson parfaite

« Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » (Jaques 1:4)

Jacques nous parle d'un processus, d'un chemin qui doit être parcourut, d'une route que nous devons emprunter afin de se rendre à bon port.

Alors qu'il est vrai que l'imperfection caractérise notre humanité déchue, elle n'est point sans remède, elle est même vitale à notre salut comme le déclare Philip Yancey :

« L'imperfection est le pré-requis à la grâce.
La lumière nous atteignant uniquement au travers des fissures. »

Pensons aux pharisiens du temps de Jésus, auxquels il déclare : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Marc 2:17) Si seulement les pharisiens auraient été conscients de ne serais-ce qu'une infime partie de leur imperfection ils auraient été en mesure de voir la lumière qui est venue dans le monde.

Toutefois, dès que la lumière entre par les fissures, le Seigneur ne nous laisses pas mijoter tranquillement à feu fermé dans le bouillon froid de notre imperfection. Il désire nous perfectionner à la mesure de Son Fils. Et pour ce faire, Il n'hésitera pas à augmenter la chaleur du feu pour nous faire cuire à perfection par les épreuves qu'Il permet dans nos vies. Mais comme la viande nécessite du temps pour cuire, nous nécessitons du temps pour parvenir à maturité. Ce n'est pas le travail d'un instant. C'est un processus. Mais la persévérance accomplira l'oeuvre que le Seigneur lui a donnée dans notre vie. À nous de persévérer par la force qu'Il a donné!

Samuel Deroy

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