« Mes frères, regardez comme un sujet de
joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, » (Jaques
1:2)
Quel bonheur peut-il y avoir à souffrir? À
moins d'être sadique, un individu normal ne prends pas plaisir à la douleur, à
la souffrance. Alors comment Jacques peut-il se permettre de nous dire de
regarder les épreuves comme un sujet de joie?
Les jeux d'hiver
de Sotchi commenceront bientôt, le 7 février prochain. Durant ceux-ci des athlètes
de partout dans le monde seront en compétition dans un total de 98 épreuves. C'est
épreuves sont difficiles. Elles mettent en compétition les meilleurs athlètes
du monde. Nous sommes loin de la ligue de hockey du coin... Pourtant, malgré la
difficulté de ces épreuves, il y a une constante qui reviens dans les interview
que les journalistes font avec les athlètes : ils sont heureux d'avoir pu
participer aux épreuves des jeux olympiques. Qu'ils gagnent ou non, ils sont rempli
de joie à l'idée d'avoir participer. Par exemple, Maxime Gingras, natif de
Saint-Hippolyte, 11e en saut acrobatique aux jeux olympiques de Vancouver : « En
bout de ligne, j'ai réalisé mon objectif ultime, celui de participer aux Jeux
olympiques. »
Peut-être que
nous focalisons sur la mauvaise partie de l'idée. Sur la difficulté plutôt que
sur le privilège qui lui est associé. Si les athlètes olympiques sont heureux
de participer aux épreuves les plus difficiles, nous devrions également être
heureux de participer aux épreuves que Dieu permet dans nos vies. Surtout que
Dieu ne permet aucune épreuve qui soit au delà de ce qu'Il sait que nous sommes
capable de traverser. En une phrase :
L'absence de joie face aux épreuves est un signe d'incrédulité...
Dieu utilise les
épreuves pour nous former, pour nous faire grandir. Edmund Clowney l'exprime
comme suit :
« Les épreuves
ne devraient pas nous surprendre ou nous amener à douter de la fidélité de
Dieu. Au contraire, nous devrions être heureux face à ceux-ci. Dieu envoie des
épreuves pour renforcer notre confiance en Lui, afin que notre foi ne défaille
pas. Nos épreuves gardent notre confiance en Dieu; Elles brûlent notre
confiance en soi et nous conduisent à notre Sauveur. »
Et donc, si nous
rejetons les épreuves, nous rejetons la croissance spirituelle, avec les
conséquences qui en résultent.
Samuel Deroy
Merci... c'est par fidélité que l'Éternel nous a éprouvé...
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