mardi 14 janvier 2014

Joie sadique...

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, » (Jaques 1:2)

Quel bonheur peut-il y avoir à souffrir? À moins d'être sadique, un individu normal ne prends pas plaisir à la douleur, à la souffrance. Alors comment Jacques peut-il se permettre de nous dire de regarder les épreuves comme un sujet de joie?

Les jeux d'hiver de Sotchi commenceront bientôt, le 7 février prochain. Durant ceux-ci des athlètes de partout dans le monde seront en compétition dans un total de 98 épreuves. C'est épreuves sont difficiles. Elles mettent en compétition les meilleurs athlètes du monde. Nous sommes loin de la ligue de hockey du coin... Pourtant, malgré la difficulté de ces épreuves, il y a une constante qui reviens dans les interview que les journalistes font avec les athlètes : ils sont heureux d'avoir pu participer aux épreuves des jeux olympiques. Qu'ils gagnent ou non, ils sont rempli de joie à l'idée d'avoir participer. Par exemple, Maxime Gingras, natif de Saint-Hippolyte, 11e en saut acrobatique aux jeux olympiques de Vancouver : « En bout de ligne, j'ai réalisé mon objectif ultime, celui de participer aux Jeux olympiques. »

Peut-être que nous focalisons sur la mauvaise partie de l'idée. Sur la difficulté plutôt que sur le privilège qui lui est associé. Si les athlètes olympiques sont heureux de participer aux épreuves les plus difficiles, nous devrions également être heureux de participer aux épreuves que Dieu permet dans nos vies. Surtout que Dieu ne permet aucune épreuve qui soit au delà de ce qu'Il sait que nous sommes capable de traverser. En une phrase :

L'absence de joie face aux épreuves est un signe d'incrédulité...

Dieu utilise les épreuves pour nous former, pour nous faire grandir. Edmund Clowney l'exprime comme suit :

« Les épreuves ne devraient pas nous surprendre ou nous amener à douter de la fidélité de Dieu. Au contraire, nous devrions être heureux face à ceux-ci. Dieu envoie des épreuves pour renforcer notre confiance en Lui, afin que notre foi ne défaille pas. Nos épreuves gardent notre confiance en Dieu; Elles brûlent notre confiance en soi et nous conduisent à notre Sauveur. »

Et donc, si nous rejetons les épreuves, nous rejetons la croissance spirituelle, avec les conséquences qui en résultent.

Samuel Deroy

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