« Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur
Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! » (Jaques
1:1)
Sommes-nous prêt à s'appeler serviteur ou
esclave?
Alors que la société actuelle nous incite à
prendre possession de ce qu'elle nomme notre liberté et nos droits inviolables
et fondamentaux, en bref, à nous libérer de l'esclavage des autres, Jacques lui
se voit comme le serviteur, l'esclave de Dieu. Quel contraste!
L'idée d'esclave est émotionnellement
chargée dans notre société, elle est très liée à la souffrance, à l'abus, à la
dénigrassions des droits que la société actuelle considère comme fondamentaux.
Cette conception diffère de celle qu'a en tête Jacques. Il ne se voit pas comme
abusé par Dieu, ni dénigré en étant son esclave. La souffrance qu'il vit n'est
pas celle causé par sa position d'esclave de Dieu, mais plutôt par le rejet de
Dieu des être humains qui les poussent à mépriser ceux qui aiment Dieu. Pour
Jacques, alors que dans la mentalité populaire l'esclave souffre pour que son
maître n'ait rien à faire, pour lui le Maître à souffert pour que nous n'ayons
rien à faire! Nous devons considérer l'idée d'être esclave avec la perspective
de Jacques.
Peu importe combien nous pouvons souffrir
pour Christ...
C'est toujours Christ qui aura souffert le
plus pour nous!
Un esclave est-il réellement esclave si son
maître souffre plus pour lui que lui pour son maître? Ou encore, comme
l'exprime Louis Scutenaire : « L'esclave qui aime sa vie d'esclave a-t-il une
vie d'esclave? »
Samuel Deroy
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