jeudi 9 janvier 2014

Esclave de Dieu

« Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! » (Jaques 1:1)

Sommes-nous prêt à s'appeler serviteur ou esclave?

Alors que la société actuelle nous incite à prendre possession de ce qu'elle nomme notre liberté et nos droits inviolables et fondamentaux, en bref, à nous libérer de l'esclavage des autres, Jacques lui se voit comme le serviteur, l'esclave de Dieu. Quel contraste!

L'idée d'esclave est émotionnellement chargée dans notre société, elle est très liée à la souffrance, à l'abus, à la dénigrassions des droits que la société actuelle considère comme fondamentaux. Cette conception diffère de celle qu'a en tête Jacques. Il ne se voit pas comme abusé par Dieu, ni dénigré en étant son esclave. La souffrance qu'il vit n'est pas celle causé par sa position d'esclave de Dieu, mais plutôt par le rejet de Dieu des être humains qui les poussent à mépriser ceux qui aiment Dieu. Pour Jacques, alors que dans la mentalité populaire l'esclave souffre pour que son maître n'ait rien à faire, pour lui le Maître à souffert pour que nous n'ayons rien à faire! Nous devons considérer l'idée d'être esclave avec la perspective de Jacques.

Peu importe combien nous pouvons souffrir pour Christ...
C'est toujours Christ qui aura souffert le plus pour nous!


Un esclave est-il réellement esclave si son maître souffre plus pour lui que lui pour son maître? Ou encore, comme l'exprime Louis Scutenaire : « L'esclave qui aime sa vie d'esclave a-t-il une vie d'esclave? »

Samuel Deroy

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