« Sachant que l’épreuve de votre foi
produit la patience. » (Jaques 1:3)
Avouons-le, nous
tous patients... Jusqu'à ce qu'une situation prouve le contraire! La caissière
en formation à l'épicerie, le client qui paie avec son change une facture de
20.63$ et qui ne sait toujours pas qu'on ne prend plus les sous noirs, l'enfant
qui pique une crise à sa mère au centre d'achat et qui cri au meurtre en se
jetant partout, le conducteur qui nous coupe sur l'autoroute sans mettre son
clignotant... La liste pourrait très bien être plus longue. Nous pouvons tous
la combler avec notre propres situations qui ajoutent les dernières gouttes qui
font déborder le verre de notre patience.
Mais est-ce là
une conception juste de la patience? D'abord, qu'est-ce que la patience? C'est
la constance dans une chose, dans un état. En simple, elle est mieux connue
sous le nom de persévérance.
Et donc, si nous
sommes impatients dans la difficulté, que nous ne persévérons pas quand c'est
difficile, nous démontrons que nous ne possédons pas de patience, pas de
persévérance. La seule façon de démontre qu'une chose est incombustible,
c'est-à-dire qu'elle résiste au feu, qu'elle conserve sont état sous la chaleur
du feu, c'est de la mettre au test du feu! Une patience théorique, non éprouvée
par le feu n'est pas de la patience tant et aussi longtemps qu'elle n'est pas
démontrée par la réussite de l'épreuve.
Comme seul un pommier produit des pommes,
Seul l'épreuve produit la patience...
L'épreuve de
notre foi est bénéfique pour celle-ci, la production de la patience,
persévérance étant un de ces bénéfices. Comme Jacques, nous devrions trouver
dans les épreuves « un sujet de joie complète » (1:2).
Samuel Deroy
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