jeudi 16 janvier 2014

Patience, patience

« Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. » (Jaques 1:3)

Avouons-le, nous tous patients... Jusqu'à ce qu'une situation prouve le contraire! La caissière en formation à l'épicerie, le client qui paie avec son change une facture de 20.63$ et qui ne sait toujours pas qu'on ne prend plus les sous noirs, l'enfant qui pique une crise à sa mère au centre d'achat et qui cri au meurtre en se jetant partout, le conducteur qui nous coupe sur l'autoroute sans mettre son clignotant... La liste pourrait très bien être plus longue. Nous pouvons tous la combler avec notre propres situations qui ajoutent les dernières gouttes qui font déborder le verre de notre patience.

Mais est-ce là une conception juste de la patience? D'abord, qu'est-ce que la patience? C'est la constance dans une chose, dans un état. En simple, elle est mieux connue sous le nom de persévérance.

Et donc, si nous sommes impatients dans la difficulté, que nous ne persévérons pas quand c'est difficile, nous démontrons que nous ne possédons pas de patience, pas de persévérance. La seule façon de démontre qu'une chose est incombustible, c'est-à-dire qu'elle résiste au feu, qu'elle conserve sont état sous la chaleur du feu, c'est de la mettre au test du feu! Une patience théorique, non éprouvée par le feu n'est pas de la patience tant et aussi longtemps qu'elle n'est pas démontrée par la réussite de l'épreuve.

Comme seul un pommier produit des pommes,
Seul l'épreuve produit la patience...

L'épreuve de notre foi est bénéfique pour celle-ci, la production de la patience, persévérance étant un de ces bénéfices. Comme Jacques, nous devrions trouver dans les épreuves « un sujet de joie complète » (1:2).

Samuel Deroy

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