lundi 11 juin 2018

NOTRE SI GRAND SALUT (RÉDEMPTION)

Bonjour frères et soeurs

Nous vivons dans une ère et atmosphère de liberté ou recherche des droits. Les chrétiens ne sont pas exempts de ce désir d'être libre. Nous proclamons haut et fort que nous ne sommes plus sous la loi, mais la grâce. Nous sommes heureux de nous présenter comme enfants de Dieu et dans un autre temps nous allons parler de cette adoption. Pour toute de suite parlons de l'autre côté de la médaille ou notre rachat. Le mot rédemption vient du mot grec «agorazo» et il veut dire un rachat du marché des esclaves. Ceci peut porter à confusion, donc explorons un peu plus cette idée avant de continuer.

Il est facile de tomber dans le piège qui voit le rachat comme liberté totale. En d'autres mots, puisque je suis racheté du marché des esclaves je ne suis plus un esclave. Ceci est faux parce qu'un esclave acheté reste un esclave. Le seul vrai changement est le maître. Nous sommes passés d'esclavages au péché et au diable pour devenir la propriété du Créateur. Je sais que le terme esclave a beaucoup de mauvaises connotations à cause des abus faits par l'homme. C'est pourquoi il faut bien connaître le Maître qui nous a rachetés. Il est parfait dans tout les sens. La réalité est, que nous appartenons maintenant à Jésus-Christ et son Précieux Sang est le prix payé. Cette appartenance est le côté de la médaille trop facilement oublié, mais nécessaire pour balancer le tout. Sinon, nous pouvons partir dans toute sorte de permissivité non permise dans la Bible. Tu es libre pour servir avec ta vie ton nouveau maître.

Donc l'accent de la rédemption n'est pas sur la liberté en soi, mais l'objet de délivrance. En d'autres mots, nous devons concentrer nos regards sur la fin de nos anciens maîtres et pas sur l'obligation en soi. Non seulement Satan et son outil par excellence, le péché, n'ont plus de pouvoir sur nous ; mais la loi aussi. Maintenant, nous obéissons par amour non contraint. Même la condamnation n'est plus sur nos têtes parce que Christ la prit sur Ses épaules. Nous ne sommes plus sous la dictature qui disait : tu dois faire pour vivre ! Maintenant, nous disons : parce que je vis je veux faire !

Nous ne devons jamais perdre de vue cette facette du salut; parce que sinon nous allons retomber sous cet esclavage d'autre fois. Trop souvent, l’accent exagéré sur la liberté a produit un esclavage plus prononcé qu'avant. Nous devenons esclaves de nos vieux maîtres (chaîne de péché ou légalisme), mais cette fois c'est volontairement étant des rachetés.

Martin Labonté

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