Bonjour frères et soeurs
J'ai une autre mini série pour vous centrée sur le thème de cette marche par la foi. Plus exactement, c'est lié à ces moments qui nous font douter. J'ai deux passages ou histoires qui ont testé la foi des gens. Des situations difficiles et différentes qui ont obligé les croyants à tenir ferme. Il y en a certainement beaucoup plus d'exemples, mais ces deux-là m’ont profondément marqué.
Le premier nous ramène à la croix et au larron (techniquement meurtrier selon le grec). Cet homme, sous l'influence de l'Esprit, se repent et demande au Seigneur de ne pas l'oublier lors de son règne. Il reçoit la promesse qu'il sera dans le paradis cette journée même. Quelques heures plus tard ce même Jésus cri : mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné? Mettons-nous dans la peau de ce crucifié pour un instant. Tu es proche de la mort avec aucune espérance pour ta vie éternelle sauf ce que cet homme t'a dit. Mais voici qu'il semble lui-même, Jésus, se questionner si Dieu est vraiment de son côté. Pensez-vous que ceci serait un peu dévastateur ? Le larron n'était pas disciple et n'avait pas plein d'instruction sur le messie à côté de lui. Il savait seulement qu'il venait de lui faire une promesse sur son éternité future. Si celui qui te fait une promesse doute que Dieu soit avec lui n'auriez-vous pas peur ?
Nous pouvons aussi vivre de ces moments-là. Comme lorsque Dieu semble nous avoir assuré de quelque chose, mais tout semble aller à l'encontre de cette promesse. N'est-ce pas que nous commençons à douter ? N'est-ce pas là que l’ennemie nous chuchote: a-t-il vraiment dit ? Nous luttons avec le fait que notre marche avec Dieu est subjective. C'est ta compréhension de ce que Dieu te communique et tu peux te tromper. C'est dans un tell événement que nous combattons deux extrêmes. D'un côté, nous ne voulons pas douter ; mais de l'autre, nous ne voulons pas être entêtés.
Ça m'est arrivé plus qu'une fois de vivre ces mésaventures. De me demander si je devais tenir ferme dans la foi ou réaliser que j'avais peut-être mal compris. Il faut faire attention à cette attitude qui ne questionne jamais. Tu n'es pas un prophète et tu es encore moins infaillible ; donc tu peux t'être trompé. Sauf qu'il y a des vrais, teste de foi de la part du Seigneur. Quoi faire ?
Ma seule réponse est de revenir à la personne de Dieu. Il ne faut pas trop s'attacher à ce que nous croyons avoir compris, mais se rappeler qui est au contrôle. Notre vraie assurance n'est pas dans les mots que nous interprétons comme venant de Dieu, mais Celui qui communique avec nous. Il n’y a aucun mal à revenir à la Source et Lui demander de fortifier notre foi ou la corriger. Ceci ne règle pas tout, mais refocalise nos regards à la bonne place. Ceci nous détourne de notre foi ferme et nous ramène à la Source de cette foi.
Martin Labonté
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