lundi 5 février 2018

PRÉSENTATION HISTORIQUE 21

WILLIAM BOOTH

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais vous présenter un homme et le groupe qu'il a établi appelé L'ARMÉE DU SALUT. Monsieur Booth a grandi en Angleterre dans un contexte religieux, mais pas nécessairement croyant. C'est seulement dans son adolescence qu'il s'est convertit et à toute de suite sentie l'appel de tout donner au Seigneur. Il formate un groupe de jeune prédicateur de rue. Ils ont concentré leur effort vers les pauvres et rejeté de la société. Il a rapidement compris la différence entre gagner des âmes et faire des disciples. Ceci l'a poussé à inviter ces nouvelles conversions à venir à l'église, mais tous refusaient. Ils ne se sentaient pas acceptés ou vraiment désirés à l'église. William insistait et fut profondément déçu. À la fin de la réunion, tous les membres se sauvaient des pauvres et il fut invité au bureau du pasteur. C'est là qu'il fut critiqué et expliqué qu'il ne devait jamais ramener de telle personne à l'église. C'est à ce moment que sa vie prit son deuxième tournant.

Se sentant toujours appelé au ministère, mais incapable de convaincre les églises, ou les regroupements chrétiens, d'aider les pauvres. Jusqu'au moment qu'un philanthrope lui offrait de le supporter pour que William s'applique directement au ministère. Il devient de plus en plus populaire comme prédicateur et il reçut des offres pour devenir pasteur. Ceci n'a pas tout réglé parce que l'opposition continuait quand même. Rares étaient les églises qui voulaient accepter ses nouvelles méthodes pour attirer les non sauvés. Ici, je ne vais pas approuver ou désapprouver ses méthodes ; mais juste décrire la prochaine et dernière étape de sa vie.

Ses efforts l'ont apporté à créer son propre organisme et tranquillement des gens se joignaient à lui. Un de ses hommes aimait utiliser des termes militaires et même l’écusson : commandant. William a bien aimé l'idée et il devient le général en chef de l'armée du salut. Cette armée ne s'attaquait pas seulement aux portes de l'enfer, mais aux souffrances terrestres telle la pauvreté. Ceci à causer énormément d'opposition parce que les riches et le gouvernement considéraient ceci comme un mouvement révolutionnaire. Le gouvernement décida de mandater des gangs de rues pour terrasser l'armée du salut. Sauf que ces malfaiteurs devient incontrôlables et finit par tourner leur haine contre l'autorité aussi. C'est à ce point que le gouvernement réalisa l'erreur de leurs actions. Ceci n'a pas nécessairement rendu monsieur Booth acceptable surtout avec ses idées radicales pour des réformes sociales. Encore ici, je ne vais pas donner mon point de vue sur ce sujet. Parce que de nos jours nous débattons sur la place de l'aide sociale dans notre proclamation de l'évangile. Personnellement, je vais m'abstenir de rentrer dans le débat. Je préfère me concentrer sur une grave erreur de William Booth.

Dans son zèle pour produire un groupe uni; et pour accomplir sa mission ; il a donné un pouvoir trop envahissant au groupe. Tout tournait autour de l'armée du salut pour tous les «soldats». Ça devait devenir leur vie, leur raison d'être et même leur famille devait être construite autour de l'armée. Tout questionnement de la direction était vue comme une rébellion et rejet du groupe. Tristement, nos églises et dénominations chrétiennes modernes semblent avoir le même problème. Tout doit être centré sur le fonctionnement traditionnel de ce groupe. Aucun détour n'est permis et bien vu. Nous avons oublié que l'église est un organisme vivant tenu ensemble non par des idéologies, principes ou traditions, mais l'Esprit. Nous avons remplacé un œuvre de Dieu par un effort d'homme. Bien souvent, c'est bien intentionné, mais quand même néfaste selon moi. Monsieur Booth a été prêt à renier certains de ses enfants quand ils ont refusé de suivre des ordres du nouveau général en chef. Il a considéré ceci en rejet envers lui directement. C'est souvent comme ceci de nos jours ; parce qu'un détour des méthodes traditionnelles est considéré comme un détour de la vérité. Bien sûr, ceci demeure mon humble opinion.

Martin Labonté

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