lundi 19 février 2018

LA FIERTÉ DE GÉDÉON

Bonjour frères et soeurs

Je sais que le titre semble bizarre compte tenu de la façon dont son histoire commence. Cet homme effrayé qui ne veut pas détruire l'idole de la ville à la lumière du jour. Le gars qui veut deux signes avant d'aller de l'avant. Celui qui obtient un dernier signe avant de prendre ses hommes pour attaquer l'ennemi. Ce leader qui apaisera une situation tendue avec beaucoup de mots gentils et d'humilité. Malheureusement, nous commençons à voir sa fierté après tout cela.

En poursuivant l'ennemi restant, il atterrit dans deux villes qui ne l'aideront pas. Il promet de revenir et de punir sévèrement ces villes et même de tuer beaucoup de gens. Il parle rudement aux rois ennemis avant de les tuer. Il se fâche même envers son très jeune fils parce qu'il ne veut pas tuer les rois. Ceci est le même homme qui a dit: Ah! Mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? (...) et je suis le plus petit dans la maison de mon père.

Bien sûr, nous pouvons dire qu'ils l'ont tous mérité. Mon point est de montrer la progression du supposé courage. Comment il est allé du moment de servir Dieu tout en tremblant, à faire trembler son fils. D'avoir à être motivé pour agir, à manifester de la colère envers ceux qui ne sont pas motivés de l'aider. D'essayer de faire la paix avec l'une des tribus; à punir deux villes violemment. D'avoir besoin de la direction de Dieu à prendre ses propres décisions.

La ligne entre l'audace ou le courage et la fierté peut parfois être très mince. Je pourrais me demander pourquoi Dieu m'a fait si faible, mais après cette histoire, j'ai une meilleure compréhension de son utilité. Nous pouvons nous déplacer très rapidement d'être complètement dépendant sur Dieu aux délires de l'autosuffisance. Le grand roi David est passé d'une relation de consultation divine constante lorsqu'il était en train de se sauver de Saül; à faire ce qu'il voulait quand il est devenu roi. Nous devrions être reconnaissants pour ces premiers jours de peur et de tremblement accablants à cause de notre besoin de Dieu.

Martin Labonté

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