lundi 29 janvier 2018

ENGOURDIR LA DOULEUR

Bonjour frères et soeurs

Mon titre est lié à la coupe qu'ils ont offerte à Jésus avant de le crucifier. Elle était destinée à engourdir la douleur et à rendre le processus moins pénible. Il a refusé un tel produit, car il devait boire la coupe complète de la colère de Dieu. Bien sûr, nous, en tant que chrétiens, ne buvons pas une telle coupe, mais nous goûtons toujours l'amertume dans la vie. Le problème, c'est que nous sommes prompts à nous anesthésier afin que nous ne ressentions pas le plein effet. En faisant cela, nous diminuons le bénéfice que c'est censé apporter. Nous considérons les épreuves ou les châtiments comme un mal nécessaire dont nous devons traverser rapidement. Nous regardons vers la fin et nous avons hâte d'y arriver.

Nous accomplissons ceci par toutes sortes de plaisirs. Nous engourdissons nos âmes et rendons la vie chrétienne plus supportable et pas aussi exigeante. Nous ne voulons pas nous battre sur nos genoux ou nous battre avec nos esprits pour rencontrer et connaître Dieu. Nous voulons une vie chrétienne facile qui nous donne quelques règles morales, la fréquentation de l'église et la fraternité (seulement avec les personnes que nous aimons, bien sûr). Ça devient pire lorsque Dieu nous éprouve; alors nous courons vers nos cachettes. Ou nous resserrons nos dents et essayons de le supporter jusqu'à ce que la fin vienne. Ou pire encore, nous prions Dieu de l'enlever. Ce ne sont jamais les bonnes options. Il s'agit d'apprendre et de grandir en grâce par cet exercice spirituel. C'est comme tout autre type de séance d'entraînement.

Christ nous a donné un exemple lorsqu'il a refusé une telle coupe. Il n'était pas stoïque ni sadique essayant d'infliger plus de douleur sur lui-même. Il savait ce que Dieu voulait qu'il vive jusqu'au bout. Il a compris le besoin et l'utilisation de cette demande divine et l'a accepté dans une soumission remplie de confiance. Quand un entraîneur privé dit à son client tout ce qu'il doit faire pour atteindre son but, ce client est censé suivre son régime de formation à la lettre. Certains trichent et n'ont pas le même résultat. Ils finissent par travailler plus fort pour rattraper ou pire; ils abandonnent.

Examinons «le chef et le consommateur de la foi» et suivons son exemple.

Martin Labonté

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