POLYCARPE
Il était un disciple direct de l'apôtre Jean et surtout connu comme le pasteur de Smyrne, l'une des sept églises dans le livre de l'Apocalypse. Je voudrais concentrer ma mini biographie sur ses derniers jours. Il était devenu ennemi public numéro un de l'Empire romain. Ses amis l'avaient convaincu de se sauver. C'est là que nous commençons notre histoire.
Dans une de ces nuits, il a eu une vision que son oreiller était en feu. Il a considéré ceci comme un signe que Dieu voulait qu'il meure comme témoin ou martyr (qui est le mot grec pour témoin). Alors, lorsque les soldats étaient à sa porte et que les gens lui disaient de se sauver par la porte arrière; Il s'est simplement rendu à eux. Il n'a fait que deux demandes: épargner les gens de la maison et lui donner une heure pour prier. Ils ont accepté les deux. Il a donc fait préparer un repas pour les soldats alors qu'il priait dans la même pièce à haute voix. Il a prié pour toutes les personnes qu'il connaissait, y compris les soldats à côté de lui. L'histoire chrétienne nous dit que ces soldats ont été sauvés plus tard.
Il a été amené devant l'empereur au Colisée. Entouré de personnes en colère et assoiffées de sang exigeant sa mort, on lui a demandé de nier Christ. Bien sûr, il a refusé. L'empereur lui a demandé de considérer sa vieillesse et d'être raisonnable, il a toujours refusé de nier Christ. Il le menaça avec la torture et la mort, voici sa réponse: j'ai servi Christ pendant 86 ans et il ne m'a jamais abandonné; comment puis-je le nier maintenant?
Furieux, l'empereur a appelé à son exécution par le feu. Les gens de l'arène ont tenté de trouver du bois et du carburant. Alors il mourut comme son Seigneur lui avait prophétisé. C'est l'un de ces témoignages qui vous frappent directement dans le cœur. Quels courage, abandon, soumission et foi. Il s'est tout simplement tenu fermement devant de grandes souffrances et a dit: je ne nierai pas mon Seigneur! Et nous ne le ferons pas parce que ça pourrait déranger quelqu'un. Que Dieu nous libère d'une telle peur par le raisonnement.
Martin Labonté
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