lundi 22 mai 2017

LE CONTENTEMENT

Bonjour frères et soeurs

Ne laissez pas mon titre vous induire en erreur. Je ne veux pas parler de comment être contenté, mais d'un très grave malentendu. Nous sommes rapides pour considérer le contentement comme acceptant notre situation telle qu’elle est. Nous restons pacifié lors de nos desserts. Nous acceptons notre froideur. Nous ne combattons pas pour avoir la pleine mesure de l’Esprit. Tout ceci sous la bannière du contentement. Une fois de plus j’aimerais briser nos idées préconçues.

SELON PAUL
Souvent le nœud du problème se trouve dans ces versets :

Philippiens 4:11-12
Ce n'est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve. Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette.

Lisez attentivement et vous verrez que Paul parle seulement de choses terrestres. Il présente ses besoins physiques, mais ne parle pas de son intimité avec Dieu. Je vais oser affirmer qu’il avait un énorme mécontentement dans ce domaine. Lisez ces passages :

Philippiens 3:12-14
Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.

1 Corinthiens 9:26-27
Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.

Vous avez surement constaté l’énorme différence entre les premier versets et ceux-ci? Il n’y a aucun effort pour accepter le statu quo. Il n’a certainement pas appris à être contenté de ses desserts ou faiblesses. Je ne parle pas de vivre des «highs», mais demeurer sur la montagne. Je parle de ce marathon qui demande de la marche ou de la course, mais au moins un effort continuel. Si tu ralentis, tu commences à sentir ta faiblesse et tu arrêtes. Je n’ai jamais fait de marathon, mais je m’entrainais beaucoup. Si je laissais une occasion passée pour m’entrainer je pouvais voir les jours devenir des semaines sans entrainement.

Votre vie chrétienne n’est pas obligée de rester telle quelle. Peu importe votre situation, recommencer à jogger. Donnez-vous un bon coup de pied et dites-vous : je ne serai pas contenté dans l’état où je me trouve.

Martin Labonté

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