Bonjour frères et soeurs
Mon titre pourrait sembler bizarre (sauf si vous me connaissez), mais il vient d’un autre de mes méditations personnel. Je me considère un apôtre du brisage. Je proclame haut et fort l’importance d’être brisé par Dieu pour mieux l’expérimenter. Parce que nous sommes pécheurs ou comme Calvin là dit: nos coeurs sont des fabriques d’idoles. Dieu doit détruire ces fabriques.
Présentement, je lis plusieurs livres qui affirment que Dieu semble plus proche, ou intime, lorsqu’Il nous éprouve. Ils ajoutent que Dieu parle plus ou se révèle plus par la souffrance. J’ajouterais que je suis en accord le plus total. Je me catégoriserais, ou présenterais, comme ayant vécu 23 ans de brisage. Ma vie chrétienne a été des opérations divines avec de petites pauses pour guérir et ensuite recommencer.
Ceci dit, ma vie a changé depuis les 8 derniers mois. Depuis, je semble gouter Dieu dans les mauvais temps (comme avant), mais autant, si non plus, dans les bons. J’expérimente une belle intimité dans la bénédiction. J’ajouterais que depuis mon étude de l’Ecclésiaste (oui encore ce livre) je commence à comprendre l’idée de l’hédonisme chrétien de John Piper.
Voici mon dilemme ou questionnement. Est-ce que Dieu se trouve mieux, ou plus, dans la souffrance? Est-ce que Dieu peut être aussi intime dans la joie?
Il y a plusieurs mois je parlais avec un frère qui expérimente Dieu comme moi. Il est tout aussi brisé et intense dans ses tendances stoïques. Nous discutions un jour sur les chrétiens qui goutent Dieu dans la simplicité de la belle vie. Ces gens semblent être heureux sans nécessairement avoir des grosses mégas épreuvent (pas qu’on peut quantifier, mais oui ont peut quantifier). Il me demandait si je pensais qu’un jour nous aussi on pourrait expérimenter ceci. Je lui ai dit: je pense que certains chrétiens vont vivre ceci et d’autres (comme nous) vont vire du brisage plus constant. En d’autres mots, Dieu se révèle à tous différemment. Maintenant, je me demande si Dieu peut se trouver par la joie aux brisés et par le brisage pour les joyeux.
Voilà ma réponse: je ne sais pas! Est-ce que Dieu se trouve plus dans la tempête ou les beaux jours? Est-ce qu’il y a vraiment une situation où Dieu se trouve plus? Est-ce qu’un brisé de longue date peut vraiment devenir un hédoniste chrétien? Je vous laisse avec ce dilemme et une réponse non satisfaisante. Dieu fait ce qu’Il veut et personne ne peut le comprendre totalement, donc ne l’enfermons pas dans nos boites (je vous avais averti qu’elle ne serait pas satisfaisante).
Martin Labonté
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