Bonjour frères et soeurs
Continuant sur mon envol historique je voudrais vous présenter Corrie Ten Boom. Même je devrais dire la famille Ten Boom, parce que tous étaient impliqués dans le service du Maitre. Cette famille a risqué leur vie pendant la Deuxième Guerre mondiale en protégeant les juifs. Ils vivaient en Hollande et se sont sacrifiés pendant l’occupation nazie de leur pays. Je vous suggère de lire les trois livres écrits par Corrie: LA MAISON DE MON PÈRE (qui est son deuxième livre, mais qui raconte sa vie avant la guerre); DIEU EN ENFER (son premier livre qui parle de ses souffrances surtout dans un camp de concentration) et LA PUISSANCE DU PARDON (qui nous présente son ministère de pardon qu’elle a partagé après la guerre).
Ces trois livres sont excellents pour nous montrer des vrais chrétiens qui vivent pour Dieu. Ils n’étaient pas des super saints qui ont changé le monde ou des grands théologiens avec des écrits révolutionnaires. Ils étaient de simple chrétiens vivant pour le Seigneur.
J’aimerais vous partager une petite histoire en rapport au camp de concentration. Je n’ai pas besoin de vous dire que les accommodations dans ces camps étaient déplorables. Les dortoirs étaient surutilisés et contenaient des lits faits de paille. Cette paille était remplie de puces, ce qui rendait le sommeil difficile. La soeur de Corrie, Nollie, était très malade et par l’aide de quelqu’un elle avait réussi à avoir une petite bouteille de médicaments. Pensez à du sirop pour la toux. Il y avait plusieurs personnes malades, donc Nollie partageait son médicament avec les autres. Même si la bouteille aurait dû se vider rapidement, elle ne semblait jamais être à sec. Un peu comme l’huile de la veuve dans la Bible. Ceci a poussé Nollie et Corrie à prononcer des actions de grâce. C’est dans cette prière que Nollie a dit: merci Seigneur pour les puces! Corrie n’était pas d’accord, mais sa soeur lui a rappelé qu’il fallait remercier Dieu pour toutes choses.
Plus tard, on apprend qu’un des lieux de travail forcé, où Nollie travaillait, était rempli de puces. À cause de ceci, les gardiennes ne rentraient pas dans ce lieu pour les maltraiter; comme les violenter. C’est là que Corrie nous dit dans son livre: oui, merci Seigneur pour les puces.
Je ne sais pas pour vous, mais cette attitude de reconnaissance m’a remis à ma place. C’est à cause d’histoire comme celle-ci, que je me sens presser à vous partager notre histoire chrétienne.
Martin Labonté
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