Nous commençons un nouveau chapitre et c'est un vrai chef-d'œuvre. L'artiste, Paul, va nous peindre une représentation du ciel. Il veut nous rappeler où nous yeux doivent être. Il vient de terminer l'autre chapitre en cherchant à nous achever. Le chapitre 4 termine en parlant de ce principe de brissage. Partant de ce cadre, il veut maintenant plus nous encourager à vouloir mourir par cette peinture.
Il va accomplir ceci par des répétitions. 2 et 4 répètent la même idée ainsi que 6 et 8. Ensuite, les versets 1 et 4 introduisent une idée développée par la répétition. Finalement, les versets 3 et 5 ajoutent un peu plus d'informations.
LE VERSET 1
Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.
Ce verset nous donne un fait (nous savons). Ce fait peut se diviser en trois comparaisons. Premièrement, la tente (une demeure de nomade) et l'édifice (pour les sédentaires). Deuxièmement, habitons (courte durée) et demeure (longue durée). Troisièmement, détruite (peut ce détachée) et éternel (ne peut pas être détruit). C'est encore un effort pour nous montrer l'aspect débalancé d'une réalité comparé à l'autre.
LES VERSETS 2-4
Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.
Nous avons donc hâte de revêtir cette demeure céleste, parce qu'elle est meilleure. Nous gémissons (être comprimé ou gémir à cause de la pression) même étant pris dans ces corps limités. Ce qui cause notre désir pour le meilleur. Avant de se répéter, Paul dit quelque chose de bizarre: «vêtus et non pas nus». Ceci fait surement révérence au temps t'attente pour ceux qui sont déjà morts. Ils attendent leur corps glorifié, donc sont comme nus ou des esprits présentement. Ce qui démontre le désir de Paul de vouloir vivre l'enlèvement pour ne pas devoir attendre. Vous savez ce moment lorsque la mort va être engloutit par la vie éternel.
LE VERSET 5
Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l'Esprit.
Dieu est celui qui veut nous glorifier, mais aussi qui nous donne le désir des domiciles célestes. L'Esprit nous rappelle cette promesse de glorification. Ce n'est qu'un premier paiement d'un grand trésor.
LES VERSETS 6-8
Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu'en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
Ces mêmes arrhes nous donnent de la confiance pour le nouveau corps. Entre-temps, il faut attendre et vivre par la foi. Ce verset (7) est souvent vu comme positif, pourtant, il ne l'est pas. Dans son contexte, il nous rappel que nous ne voyons pas Christ face à face et devons attendre. C'est pourquoi nous devons marcher par la foi, mais cette fois-ci c'est la vue qui serait meilleure. Comme il dit à la fin, nous aimons (résolution, donc je considère ceci comme plus plaisant) demeurer auprès du Seigneur.
Même si Paul voulait vivre l'enlèvement, ce qui comptait s'était d'être avec Christ. J'espère que ce portrait céleste de Paul vous encourage encore plus de désirer le ciel.
Même si Paul voulait vivre l'enlèvement, ce qui comptait s'était d'être avec Christ. J'espère que ce portrait céleste de Paul vous encourage encore plus de désirer le ciel.
Martin Labonté
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