mercredi 7 octobre 2015

2 CORINTHIENS 3:12-18

Bonjour frères et soeurs

Pour accommoder une personne particulière, j'ai décidé d'afficher ce blog plus tôt.
Paul va continuer à s'emporter dans cette section. Il va prendre une image, le voile, et le manier comme une épée à deux tranchants. Il va couper au vif les judaïsants, tout en encourageant les Corinthiens à persévérer.

LES VERSETS 12-13
Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager.

Rappelez-vous que Paul a gagné le concours précédent. La nouvelle alliance est clairement plus glorieuse. Ceci veut dire que l'espérance dont-il parle est cette assurance dans la nouvelle alliance. C'est cette assurance qui le pousse à parler librement. Puisque le mot «liberté» veut dire «libre de parler», il est spécifique. Ça devient clair que Paul utilise un «nous» apostoliques, qui veut dire lui et son équipe. C'est évident parce qu'il se compare avec Moïse. Voici les deux représentants des deux alliances face à face dans une confrontation classique. Moïse a mis un voile pour cacher la vérité, Paul la proclame ouvertement. Le problème est de se demander est-ce que Moïse a vraiment faite ça volontairement? C'est certain que l'apôtre est symbolique dans son explication. Le voile représentait l'aspect caché de l'ancienne alliance. Le grand secret était sa fin éminente.

LES VERSETS 14-16
Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît. Jusqu'à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs; mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.

Les Juifs sont aveugles parce qu'un voile sur leur cœur cause un endurcissement d'entendement. Ce voile ne s'enlève pas de lui-même. La partie plus difficile du verset se trouve à la fin. C'est quoi le «il» qui doit disparaître. En passant, c'est important que votre traduction dise «il» et pas «voile», parce que le grec ne met que l'article. Ce «il» nous pousse à poser la question qu'est-ce qui va être détruit ou plus exactement aboli (qui est le mot grec). Depuis le début du chapitre, nous avons vu que l'ancienne alliance était créée pour être abolie. Christ est l'accomplissement de la loi, donc il met fin à l'ancienne alliance dans sa personne. Ceci ne répond pas au dilemme: pourquoi est-ce que Christ mettant fin à l'alliance peut enlever le voile? La réponse se trouve au versets 15 et 16; qui sont comme le commentaire Paulien du verset 14. Verset 15 répètes presque parfaitement la première partie du verset 14. Et le verset 16 répète la deuxième partie ajoutant un détail. Lorsqu'ils font tourner leur cœur vers Christ, le voile va être enlevé. Le tout s'emballe avec un beau petit ruban doctrinal.

LE VERSET 17
Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.

Ce verset cause un nouveau problème. C'est quoi le lien avec la pensé principale du texte. C'est facile, le verset nous explique comment Christ peut enlever le voile, Il est l'esprit. Il ne parle pas du Saint-Esprit, mais cette force agissante ou vivifiante de la nouvelle alliance. Cette force, c'est Christ Lui-même. Il offre la liberté, mais quelle sorte. Fort probablement, à cause du verset 18, il parle de la liberté d'accès.

LE VERSET 18
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.

Nous arrivons enfin à l’apogée (j'aime bien ce mot) ou la cerise sur le sundae (personnellement, je n'aime pas les cerises). Nous tous, inclut tous les croyants. Nous n'avons pas de voile et rentrons, mais pour faire quoi. C'est difficile d'être dogmatique à cause du texte grec, il à juste un mot. Tout l’énoncé: «contemplons comme dans un miroir» ou dans d'autres traductions: «reflète (...)» ; n'est qu'un mot. Il parle d'une substance qui reflète, donc le mot est miroir (oui juste miroir). C'est pourquoi il y a deux versions et les deux ont raison. Le but, bien sûr, c'est de comprendre l'aspect transformation. Ce miroir, que nous sommes ou contemplons, nous transforme dans cette image parfaite. La bonne nouvelle, c'est que le changement est toujours progressif. Paul affirme que c'est de gloire en gloire et non de gloire; en chute; en gloire. Dans nos manquements, nous sommes tellement certains que nous ruinons l'œuvre de Dieu. Nos gros péchés ou rébellions limitent Son succès, mais non! Ça fait partie de son plan. Vous n'êtes peut-être pas d'accord, n'empêche que la Bible dit catégoriquement que c'est de «progrès en progrès» et que «toutes choses concours au bien de ceux qui aiment Dieu». Pourquoi sommes-nous si certains que tout va réussir, parce que c'est le Seigneur, l'esprit qui l'accomplit. La certitude se trouve en Christ, non dans nos capacités. À ceci, je dis: Gloire à Dieu! Parce que si ça dépend de moi, je suis faite!

Comme j'ai dit les judaïsants sont exposés. Leur entêtement d'élever Moïse vient de leur aveuglement face à la vraie lumière ou Gloire. Nous, contrairement, n'avons pas d'excuses; parce que nos visages sont sans voile. Nous savons que nous allons n'être transformés à son image, donc aucune raison de se frapper la poitrine ou se flageller. Ce qui nous reste, c'est de l'adorer!

Martin Labonté


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