lundi 29 octobre 2018

IL FAUT QUE TU MEURES

Bonjour frères et soeurs
Voilà un message pas très populaire dans notre monde chrétien moderne. Nous avons un christianisme rapide pour parler du Dieu de guérisons, de délivrances et qui règle tous nos problèmes ; mais très peu de la crucifixion personnelle. De porter la croix ne veut pas dire qu'on va subir des épreuves, mais qu'on doit mourir à soi-même. Nous sommes appelés à abandonner tous nos désirs, nos aspirations et même notre vie même. Encore une fois, ce n'est pas un message populaire pour ceux recherchant les expériences bienfaisantes.

Faisons attention, l'appel du disciple n'est pas pareil à la simple obéissance. L'obéissance nous demande de faire des choses et suivre des règles. N'importe qui peut faire ça. Le disciple doit commencer par un acte d'auto-destruction de tout ce qu'il est et ce qu'il veut. Le premier pas de ce disciple est négatif avant de devenir positif. Il doit mourir avant de vraiment vivre. Ceci peut sembler morbide, mais si c'est bien compris ça devient la vraie vie vivifiante.

Nous sommes fondamentalement pécheurs et imbibés de cette entité appelée péché. Si nous partons de cette base (nos cœurs pécheurs) pour bâtir nos vies, nous allons aller en déroute. Si nous commençons par l'action avant l’abnégation ; nous nuisons à notre marche chrétienne. Nous sommes trop rapides à dire : Dieu m'a guidé... ! Oubliant que nous sommes corrompus et pouvons être induit en erreur par la chaire. C'est pourquoi le premier pas doit être un abandon de soi-même ou de mourir à nous même. Il faut que je meure pour que Christ vie en moi. Ceci est la vraie vie vivifiante.

Cette mort est journalière et elle est de moment en moment. Le cri cœur de Paul dans plusieurs de ses épîtres est de mettre à mort les désirs de la chair. Nous luttons contre cette vérité tous les jours et devons lutter dans toutes circonstances. Il est souvent bon de revenir à la prière de Jésus : «non pas ma volonté, mais la tienne!» Parce que Dieu a toujours raison et ce qu'il veut est mieux pour nous. Mais pour pouvoir goûter ce meilleur, il faut premièrement ingérer ce poison qui met fin au vieil homme. Chaque jour doit commencer par une crucifixion personnelle. Chaque décision devrait être remise en question. Chaque choix est teint du malin et doit être tué pour que Dieu le ressuscite s'il le veut. En d'autres mots, nous ne faisons jamais confiance à soi-même, mais toujours à notre Père Céleste.

Sommes-nous prêts à rejeter notre volonté pour celle de Dieu ? Désirons-nous la vie de Christ; au détriment de perdre la nôtre ? Reconnaissons-nous notre état pécheur qui nous oblige de perdre toute confiance en soi-même ? Voulons-nous être disciples du Seigneur Jésus ? Si oui, il faut mourir.

Martin Labonté

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