J’écoutais un pasteur dernièrement parler de son combat avec la colère lorsqu’il écoutait les sports. Ceci m’a fait réfléchir sur l’utilité de la colère, oui je réfléchis peut-être trop. Regardant ma propre vie, j’ai pu constater deux façons que la colère a été un miroir pour mon cœur.
LE RÉVÉLATEUR D’IDOLES
Pendant trop longtemps dans ma vie j’étais un gars de rage incroyable. Je sais que ceux qui me connaissent vont croire ce commentaire impossible. Mais elle était bien vraie et souvent bien cachée. Je pouvais me créer des scénarios de violence, autant physique que verbale, envers ceux qui m’avaient dérangé ou blessé. À d’autres moments, elle était exposée et plusieurs en ont été témoins. Surtout quand je jouais aux jeux vidéo. Je pouvais lancer la manette, frapper du pied ou du point et crier intensément au point que les voisins d’en haut cognaient en bas. Pire c'étaient mes propres parents. J’ai longtemps essayé de calmer ma colère en jouant; un peu comme le pasteur du début. Jusqu’au moment où le Seigneur me dit : pourquoi tu tiens tellement à «t’amuser» si ce n’est pas très amusant? Est-ce possible que c'était une idole que je ne voulais pas arrêter? Bien, je vais répondre dans l’affirmatif.
J'ose proposer que nous voulons tenir un peu trop à nos choses même s’ils nous font mal. Je dois m’informer sur les nouvelles du jour même s'ils me frustrent. Je veux avoir mon temps avec les sports même si l’équipe m’enrage. J’aime jouer aux jeux de société même si je suis un très mauvais perdant.
LE RÉVÉLATEUR D’ORGUEIL
Un autre domaine de ma colère se manifestait; et gloire à Dieu parce qu'Il m’a énormément délivré, lorsque je faisais mes tâches normales. Si les choses n’arrivaient pas comme je le voulais; POW! Le pire c’était en travaillant sur mes petits partages spirituels. Donc, je cherchais à exposer une belle vérité biblique et si j’avais de la misère à écrire ou faisaient trop de fautes (qui m’arrive souvent)… vous l’avez deviné; je frappais le bureau et criais. Quelle belle façon de servir mon Dieu; en péchant pendant que j’appelle les croyants loin du péché. Le Seigneur m’a fait profondément méditer sur la source de cette rage. Je voulais contrôler ma vie ou cette situation. Si les choses sont bonnes : calmes; s’il y avait une modification surtout constante : frustration.
Soyons honnêtes, nous aimons avoir le pouvoir total sur tout. Seulement un contrôle absolu nous fait plaisir et tout détour est une attaque à notre volonté. Mais qui nous a dit que notre volonté doit régner. Bien sûr, ça peut prendre un plus grand détour pour vous faire fâcher; mais ça viendra n’est-ce pas? Si quelqu’un comme votre femme, mari, enfant ou ami vient interrompt votre belle bulle de volonté propre… ben, vous savez le reste. Nous pouvons justifier notre mauvaise attitude autant que nous voulons; mais c’est ton cœur controlateur (mot inventé).
Martin Labonté
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