mercredi 26 juillet 2017

2 PIERRE 2:20-22

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous terminons 2 Pierre 2; mais pas nos comparaisons ou contrastes avec Jude. Pierre donne son coup final et il est fatal. Sans exprimer aucun détail, il va troubler les apostats en rapport avec leur conclusion logique. En d’autres mots, leur dernière condition sera pire que leur première. Voici le refrain qui sera répété sous différent angle ou de différentes façons dans les versets 21 et 22. Mais avant de conclure, il veut nous faire un mini résumé de leur cheminement.

RÉSUMÉ
2.20
En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première.

Nous sommes encore confrontés à cette réalité que certains apostats vont vraiment nous ressembler. Ils vont goûter une semi-vraie conversion. Ils vont se «retirer des souillures du monde». Le mot «retiré» parle de se séparer pour se sauver, comme la repentance. Ils vont ensuite expérimenter le «Seigneur et Sauveur Jésus Christ». Le mot «connaissance» parle d’une connaissance expérimentale et personnelle. C’est vraiment comme Hébreux 6:4-8

6.4
Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit,
6.5
qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir,
6.6
et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie.
6.7
Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu;
6.8
mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu.

Ceci n’enlève pas que leur fin reste très tragique. Ils retournent et sont pris dans le bourbier duquel ils avaient échappé. Ils finissent conquis ou «vaincus» par le monde. C’est ici que Pierre va donner cette phrase qu’il va ensuite répéter de différente façon.

DERNIÈRE PIRE QUE PREMIÈRE
2.21
Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné.
2.22
Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier.

Les preuves de leur ressemblance continuent à s’empiler. Nous retrouvons encore l’idée de connaitre d’une façon expérimentale. Ils expérimentent «la voie de la justice» et «le saint commandement». Ce sont des termes interchangeables pour parler d’une marche chrétienne fidèle. Le problème c’est qu’ils s’en détournent. Ceci revient à cette repentance inversée que j’ai déjà mentionnée dans le passé. Pour être certain que ses lecteurs ont bien compris, il va utiliser des proverbes qui se ressemblent. Les deux nous parlent de revenir à un grand mal qui avait été rejeté avant. Tout ceci met l’accent sur l’horrible danger de retourner vers les choses rejetées, mais sans nous expliquer pourquoi.

Cette approche de pierre m’oblige de me poser une question: pourquoi cette dernière section? Si son but était d’avertir les vrais des dommages causés par les faux docteurs et s’il voulait les décrire pour qu’ils deviennent reconnaissables; pourquoi terminer avec leur fin tragique? Oui ça peut encourager les vrais, mais il a déjà mentionné que Dieu préserve les siens.

Il me semble que cette section sert à faire peur aux faux. Qu’il veut peut-être causer une vraie repentance dans certains de leur coeur. C’est comme Jude qui va nous dire d’en sauver certains du feu. Est-ce possible que Pierre voulait faire justement ceci? Je crois que oui et je crois que nous devrions avoir ce même appel. Nous sommes trop rapides à mettre toute fausse profession dans le même bateau. Celui qui dit: ils sont damnés, donc passons outre! Nous sommes mandatés, jusqu’à un certain point; d’avertir ces gens de leur fin comme Pierre a fait. C’est certain qu’une telle discussion n’est jamais facile, mais nous parlons de leur fin ultime ou éternelle; donc il faut agir.

Martin Labonté

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