mercredi 22 février 2017

3 JEAN 9-12

Bonjour frères et soeurs

Je vais toute de suite vous rassurer, vous n’avez pas manqué un blogue. Je vois un lien plus intime entre la deuxième section de 2 Jean (5-8) et la troisième de 3 Jean (9-12). La dernière fois, Jean mettait l’accent sur l’importance de tenir ferme à la vérité. Cette fois-ci, il va nous montrer la nécessité de vivre ce qu’on prêche. Pour accomplir cette tâche, il nous présente deux hommes totalement opposés. Tous les deux semblent avoir la bonne doctrine, mais juste un l'a imbibé dans sa personne. Le passage se sépare en trois: mauvais exemple, bon exemple et le secret.

MAUVAIS EXEMPLE
1.9
J'ai écrit quelques mots à l'Église; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.
1.10
C'est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu'il commet, en tenant contre nous de méchants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l'Église.

Je vais oser dire que le verset 10 n’est que les symptômes du péché principal de Diotrèphe. Ce péché c’est l’orgueil et nous sommes sous son influence. Nous avons tous la tendance de nous croire supérieurs à quelqu’un. Nous aimons nous voir meilleurs que nous sommes. Et tout ceci peut causer de sérieux problèmes dans nos vies. Pour cet homme qui aimait les premières places, ça s’est manifesté par une autorité exagérée. En réalité, ça peut être exprimé par un manque d’hospitalité. Non seulement il ne voulait pas la pratique, mais empêche violemment tous ceux qui voulaient le faire. Je dis violemment parce que le mot «chasse» contient une idée de violence. Ce manque d’amour se manifestait aussi par des «propos méchants» ou des paroles irréfléchies et blessantes. Il ne voulait pas faire le bien, mais le mal. Garder ceci en tête.

BON EXEMPLE
1.12
Tous, et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai.

Cet homme avait une triple approbation. Premièrement, tous lui rendaient un bon témoignage. Est-ce possible de dire que même ses ennemis devaient reconnaitre sa fidélité envers Dieu? Je crois que oui, mais c’est une humble opinion. Deuxièmement, il était aussi imbibé de la vérité comme Gaïus. C’est cette vérité qui rendait témoignage à Démétrius. Finalement, l’apôtre de l’amour appuyait ce Démétrius. Il était surement l’envoyé de Jean et porteur de la lettre. Nous pourrions affirmer que sa contemplation de la vérité à changer sa vie.

LE SECRET
1.11
Bien-aimé, n'imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est de Dieu; celui qui fait le mal n'a point vu Dieu.

Ceci nous amène au secret. Il ne se trouve pas dans l’accumulation de règles ou bon principe. Il n’existe pas dans notre grande force ou ferveur. Le tout se résume par l’énoncé: contempler Christ. Si nous sommes branchés sur la Source ou si nous gardons nos regards sur Lui, tout change en nous. Gaïus ne reçoit pas juste le secret d’une marche dans la vérité, mais un avertissement: «n’imite pas le mal». Il était peut-être fidèle, mais pas à l’abri de chuter. Comme mon intro l'a mentionné, les deux hommes semblaient avoir la vérité. Diotrèphe n’est pas réprimandé parce qu’il prêche une hérésie, mais parce qu’il pratique le péché de l’orgueil.

Nous ne sommes pas à l’abri non plus, surtout si nous avons nos listes de bonnes règles morales. Surtout si nous marchons selon notre capacité et pas une dépendance totale sur Christ. Nous voulons être les odeurs de vie ou mort, mais ceci ne se trouve pas nécessairement en dénonçant certains péchés. Si nous vivons selon l’Esprit nous serons les lumières du monde ou réflecteur de Dieu.

Martin Labonté

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