mercredi 13 juillet 2016

2 CORINTHIENS 10:15-18

Bonjour frères et sœurs

Nous arrivons à la conclusion de l'argument de Paul. Le point principal a été introduit dans les versets 1 à 6 (une critique concentrée sur la présence non imposante de Paul) et a été élaboré, ou débattu, dans les versets 7 à 18. Le débat a pris plusieurs tournants démontrant la grande capacité du maître rhétoricien. Deux idées semblent avoir pris une place d'importance : les mesures et la glorification (ou fierté). Dans cette conclusion, Paul veut démontrer aux Corinthiens la vraie mesure pour se glorifier.

LES VERSETS 15 ET 16 (LA MESURE)
15- Ce n'est pas hors de toute mesure, ce n'est pas des travaux d'autrui, que nous nous glorifions; mais c'est avec l'espérance, si votre foi augmente, de grandir encore d'avantage parmi vous, selon les limites qui nous sont assignées, 
16- et d'annoncer l'Évangile au-delà de chez vous, sans nous glorifier de ce qui a été fait dans les limites assignées à d'autres.

À ce stade, Paul répète ses arguments des versets 13 et 14, mais les modifie un peu. Il affirme ne pas dépasser les limites établies par Dieu; mais eux se permettaient de s'attribuer le crédit des autres. Après avoir clairement expliqué leur méthode (voler le crédit); Paul présente la sienne. Il veut faire participer les corinthiens à son ministère. Ceci nous ramène au vieux dilemme donné aux corinthiens depuis le début: vous devez choisir entre les super-apôtres ou moi. Avant qu'ils fassent leur choix; il veut leur expliquer quelle est la vraie façon de se glorifier.

LES VERSETS 17 ET 18 (GLORIFICATION)
17- Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.
18- Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande.

Elle vient du Seigneur et celui qu'Il recommande. La seule approbation acceptable est celle qui vient de Dieu. Il peut nous honorer ou nous faire super bien paraître aux autres. Les gens peuvent nous donner plein de beaux compliments sur notre marche chrétienne à tell point que nous demandons d'où ça vient et bien c'est le Seigneur.

Tout ceci oblige les Corinthiens à faire un choix réfléchi. Paul ne va pas rendre leur choix facile en énumérant tous les maux des super apôtres; mais il les oblige à penser pour eux-mêmes selon les deux témoignages devant eux. Ils avaient les faux d'un côté (qui ne s'affichaient pas clairement comme des faux) et Paul de l'autre. Ceci me pousse à vous demander : utilisez-vous votre «jugeote» dans ce que vous approuvez? Parce que ce n'est pas toujours évident de distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal.


Martin Labonté

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