De nos jours, de grands efforts sont faits pour retrouver ou préserver le pur évangile. Cette vraie bonne nouvelle prêchée par Jésus et ses apôtres. C'est vraiment une guerre acharnée et souvent des extrêmes sont présentés. D'un côté, nous rendons le salut trop facile, mais de l'autre nous le rendons trop difficile. Je ne vais pas essayer de présenter le juste milieu dans mon partage. Je ne crois pas avoir toutes les réponses, mais j'ai plusieurs questions. Une de ces questions se trouve dans mon titre. Je m'explique :
J'entends beaucoup de différents appels au salut dans mes désirs de me nourrir de bons messages. Il me semble que plusieurs enseignent cette idée de venir à Christ pour être délivrés et secourut. Souvent, les gens vont parler de vies réparées ou des blessures guéries. Est-ce que ceci arrive dans notre relation avec Dieu ? Bien sûr, mais est-ce l'appel de l'évangile ?
Il ne faut pas oublier que l'appel en soi est pour devenir disciple et non de seulement être secouru de l'enfer. C'est la justification et la sanctification qui nous sauvent; ou si vous préférez :«la foi sans les œuvres est morte». Donc un appel qui se concentre sur la délivrance est-ce le vrai évangile. Regardons comment le Seigneur Lui-même appelait les gens :
Matthieu 16 :24-25
Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.
Avant de dire que cet appel était pour les juifs dans le temps de Jésus ou pire les apôtres. Lisons la méthode de Paul, l'apôtre des gentils :
Acte 14 :22
fortifiant l'esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.
Sans compter l’appel qui était sur Paul lui-même :
Actes 9 :16
et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom.
Il me semble que bibliquement l'appel ne tourne pas autour du bienfait reçu, mais la souffrance attendue du disciple. Cet appel retentit à travers une majorité du monde, surtout la partie remplie de persécution. En plus, j’entends la version de bénédictions en grande partie ici en Amérique du Nord. C'est un environnement fortement axé sur le fait d'aller mieux et avoir une bonne vie comparée à ces pays qui connaissent la souffrance. Bien sûre je ne fais pas référence à l’évangile de prospérité. Est-ce possible que notre environnement à changer l'appel ? Je crois, comme plusieurs autres, que oui au moins en partie. Comme j'ai mentionné ; la guérison et les vies transformées peuvent faire partie de notre marche. J'ose utiliser le mot «peuvent»; parce que certaines personnes connaissent de la souffrance toute leur marche chrétienne même ici en Amérique du Nord.
Voici mon simple point. Un tel message initial fait en sorte que le croyant rentre dans cette nouvelle vie avec des attentes de bienfait et amélioration quand ceci n'est pas l'appel offert. Encore ici, je ne parle pas de l'évangile de prospérité. D'affirmer aux gens qu'en venant à Jésus ils seront aidés; sans leur dire que ça va, coûter quelque chose est déficient. Nous ne parlons plus du prix à payer d'être un disciple et résumons l'appel à une offre de bénédictions. Sans dire est-ce un évangile qui sauve ; je me demande seulement si c'est un évangile qui donne naissance à des disciples prêts à mourir à eux-mêmes ? Il me semble que les chrétiens de nos jours sont plus faibles parce que nous leur avons donné la version diluée du vaccin de vie éternelle. Ce n'est pas pour rien que plusieurs font fausse route; et des fois des détours permanents, plus tard dans leur marche chrétienne. Peut-être que nous apporterions une plus grande aide à leur donner la pleine dose.
Martin Labonté
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