GEORGE MÜLLER (1805-1898)
Si vous faites une recherche du mot foi dans le
dictionnaire, il est possible de voir la face de cet homme juste à côté. Il est
un homme qui a eu l'audace de seulement faire confiance à Dieu. Voyant la
misère autour de lui et le manque de foi parmi les croyants, il sentit un
besoin de frapper deux oiseaux d'une même pierre. Il décida de bâtir un
orphelinat par la prière seulement. Il y avait beaucoup d'enfants abandonnés et
très peu d'aide leur était offerte. Monsieur Müller commençait ce projet à
genoux.
Son autobiographie, À L'AUDACE DE LA FOI, présente dans un
style de journal intime les péripéties de cet homme et son entreprise. Par
exemple à un certain moment il n'y avait plus de nourriture pour les enfants et
monsieur Müller recueillit les enfants à la table de déjeuner pour prier quand
même. Lorsque la prière fut terminée, il entendit quelqu'un cogner à sa porte,
c’était un camion rempli de pain. Une autre histoire similaire est liée à un
camion de lait en panne qui devait se débarrasser de sa marchandise. Cet
orphelinat de foi est devenu une histoire connue jusqu'au Canada. Une autre
histoire parle d'un voyage en bateau sur le Saint-Laurent enligné vers la ville
de Québec. À cause d'un gros brouillard, le bateau ne pouvait pas avancer. Monsieur
Müller incitait le capitaine d'aller dans sa cabine pour prier parce qu'il
devait absolument arriver à l'église ce matin. Quand est venu le tour du
capitaine, George lui dit de laisser faire sa prière parce qu'il savait que
c’était réglé et que le capitaine doutait de toute façon. Rendu en haut, le
brouillard était totalement parti.
Plus tard, il eut plusieurs occasions et invitations pour
présenter son œuvre, mais refusait de mentionner des besoins particuliers. Il
parlait des orphelins et laissait Dieu toucher les cœurs. Il ne fut jamais déçu
de laisser l'Esprit agir. Vers la fin de sa vie, il gérait un orphelinat de
cinq mille garçons et de cinq mille filles sans compter un bâtiment d'école. Le
tout était construit par la foi et la prière. Je vous suggère très fortement de
lire ce livre parce que la foi moderne semble grandement affaiblie. Tristement,
d'autres pensent avoir une grande foi, mais ils désirent seulement de grandes
expériences et non de servir un grand Dieu comme monsieur Müller.
Martin Labonté
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