mercredi 16 mars 2016

2 CORINTHIENS 8:10-15

Bonjour frères et soeurs

Notre passage ce matin n’est pas dissocié des deux premiers. Au contraire, ils sont les trois morceaux d'un gros casse-tête. En installant cette dernière pièce, nous allons avoir un portrait clair de l’intention, ou but, de Paul. Il voulait simplement les encourager, ou les motiver, à compléter leur participation dans cette collecte pour Jérusalem. Il a utilisé des exemples, comme les Macédoniens et Jésus. Mais il n’a jamais cherché à force leur oeuvre de bienfaisance. C’était censé être un acte volontaire. Cette idée, la bonne volonté, devient un des deux motivateurs de notre texte. Le deuxième, c’est le principe de l’égalité. J’ajouterais même que la section devant nous peut se séparer en deux parties. Vous l’avez deviné: la volonté et l’égalité

LA VOLONTÉ - LES VERSETS 10-12
8.10
C'est un avis que je donne là-dessus, car cela vous convient, à vous qui non seulement avez commencé à agir, mais qui en avez eu la volonté dès l'année dernière.
8.11
Achevez donc maintenant d'agir, afin que l'accomplissement selon vos moyens réponde à l'empressement que vous avez mis à vouloir.
8.12
La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu'elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu'elle n'a pas.

Le tout débute en continuant l’appel à un choix et non une obligation. Paul donne juste son avis et ne pèse pas avec autorité, comme au verset 8 (Je ne dis pas cela pour donner un ordre,). Ensuite, il élabore cette idée d’acte volontaire. Ces trois petits versets contiennent 4 mots (2 répétitions) de volonté. Nous avons volonté (V10) et vouloir (V11) avec empressement (V11) et bonne volonté (V12). En plus, ces deux derniers mots (empressement et bonne volonté) sont le même mot dans le grec. Les deux veulent dire pré-passion ou motivation antérieure ou une promptitude qui existait déjà. Ceci veut dire que l’importance de cette première partie est mise sur le désir, ou la volonté. Bien sûr, c’est une volonté qui agit et complète l’oeuvre. L’accent n’est pas mis sur le succès, mais l'action selon le désir (j’ajouterais un désir qui vient de Dieu, en m’appuyant sur le verset 1).

L’ÉGALITÉ - LES VERSETS 13-15
8.13
Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, 
8.14
afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité, 
8.15
Selon qu'il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n'en manquait pas.

Dans cette seconde partie, Paul veut rassurer les Corinthiens. Après avoir donné deux exemples de gens qui deviennent pauvres, ils pourraient être réticents à la demande de Paul. C’est pourquoi il leur parle du principe d’égalité. Le but n’est pas de surcharger un groupe pour soulager l’autre. Mais Dieu à instaurer un système qui permet que tous reçoivent ce qu’il leur faut. Le verset 15, avec son exemple de la manne collecté, démontre comment la providence du Seigneur garde tout équitable. Ce n’est pas du communiste ou socialiste, mais c'est un écosystème divin qui s’assure que tous font être aidé selon leur besoin. Ceci ne veut pas dire que tous vont porter le même fardeau. Parce que certains sont plus forts et doivent faire plus. Certains ont plus de besoins et Dieu pourvoit plus. Mais il y a toujours égalité.

Par la première partie, Paul voulait rappeler l’importance d’agir selon cette petite voix motivatrice. Par la deuxième partie, Paul voulait rassurer ses lecteurs que Dieu garderait tout équitables. Donc, nous devrions aussi agir selon cet encouragement de l’Esprit et faire confiance à Dieu qu’il ne permettra pas qu’on soit surchargé au-delà de nos moyens.

Martin labonté

Aucun commentaire:

Publier un commentaire