Bonjour frères et soeurs
Finalement, nous pouvons continuer notre exposition de 2 Corinthiens. Nous revenons à la charge en attaquant le reste de cette dernière section de la grande parenthèse. Nous allons nous concentrer sur les versets autour de la petite parenthèse. Comme j’avais mentionné la dernière fois, il y a une fluidité entre ces deux textes même s’ils sont séparés. Le passage en soi peut être séparé en deux parties. La première est plus générale et peut être résumée comme ceci: je vous aime, donc aimez-moi! La deuxième est un peu plus émotionnelle et devient un dernier cri du coeur de Paul.
PREMIÈRE PARTIE: 6:11-7:2A
6.11
Notre bouche s'est ouverte pour vous, Corinthiens, notre coeur s'est élargi.
6.12
Vous n'êtes point à l'étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se sont rétrécies.
6.13
Rendez-nous la pareille, je vous parle comme à mes enfants, élargissez-vous aussi!
7.2
Donnez-nous une place dans vos coeurs!
Le tout débute par une liberté de parole. Paul peut ouvrir sa bouche. Il a déjà mentionné cette liberté, mais la source était la Parole même. En d’autres mots, par cette autorité biblique, Paul se permettait de parler. Cette fois-ci, la source est l’amour.
Le reste de cette partie ressemble, encore une fois, à une forme chiastique de ABBA. Paul fait référence à son coeur élargi (A) et sont intérieur ouvert (B). Pour ensuite se tourner vers leur intérieur fermé (B), mais qui devrait s’ouvrir (A). C’est fascinant de constater le raisonnement de Paul au verset 13. En demandant qu’ils rendent «la pareille», Paul leur enseigne le principe de redevabilité. Si quelqu’un t’aime ou t’aides tu dois lui rende «la pareille». Un principe de base ou qu’un enfant devrait comprendre, comme nous le voyons dans la suite du verset 13. Pour élargir leur coeur, l’apôtre va utiliser un peu plus d’argumentations.
DEUXIÈME PARTIE: 7:2B-4
(...) Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne.
7.3
Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.
7.4
J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.
Il enchaine, une fois de plus, en répondant à des critiques surement lancés par les faux enseignants. Les réponses sont si vagues que nous ne pouvons pas dire avec certitude à quoi Paul fait référence. Le mot tort parle d’injustice; le mot ruiné parle de corrompe et l’expression tirée du profit veut dire en vouloir plus. La dernière réponse est probablement liée à une critique revisitée plus tard dans l’épitre, que Paul voulait faire de l’argent sur le dos des Corinthiens.
Par le verset 3 Paul rassure les Corinthiens qu’il ne les chicane pas, mais que ses paroles venaient d’un coeur remplit d’amour. Cet amour et reconnaissance termine cette partie et parenthèse. Au verset 4, Paul met le paquet ou «il beurre épais» (comme l’ont dit). Sauf que toutes ses paroles sont sincères et viennent d’une vraie joie et appréciation pour eux.
Ces deux parties m’enseignent deux choses. Premièrement, le principe de redevabilité ou fait aux autres ce qu’ils t’ont fait. C’est si simple que nous cherchons à l’inculquer aux enfants. On leur apprend à un jeune âge de dire merci pour les cadeaux. Deuxièmement, l’attitude de vouloir gagner quelqu’un par l’amour. À la place de tourner immédiatement, vers les réprimandes essayons les compliments. Le Seigneur nous attire à Son service autant par la grâce irrésistible que par la verge, n’est-ce pas?
Martin Labonté
Aucun commentaire:
Publier un commentaire