lundi 16 avril 2018

LE BRISEMENT À SON UTILITÉ

Bonjour frères et soeurs

Je voulais contrebalancer mon partage de la fds passé. Parce que cette idée de brisement semble trop radicale et seulement utile pour les plus zélés, mais c'est faux. Cette sorte de pensée vient d'une mauvaise connaissance de la Parole de Dieu. Le Seigneur Lui-même, dans Jean 15, parle de devoir émonder les serments. Ceci veut dire retrancher les branches mortes et inutiles. Notre résistance devant cette œuvre est causée par deux négligences importantes : qui sommes-nous et qu'est-ce qui nous est demandé?

Qui sommes-nous?
Les vieux théologiens ont inventé le terme : dépravation totale. Ceci ne veut pas dire qu'on est aussi horrible qu'on pourrait l'être. Ceci parle plus de l'infusion totale du péché dans notre être. Toutes nos pensées, attitudes et émotions sont infiltrées du péché. Le péché infeste tout ce qui est en nous, toutes nos actions et nos choix sont teints de mal. Ce mal doit être éradiqué de notre personne pour nous permettre de pleinement jouir de cette communion divine. Nous devons subir de la chimiothérapie divine pour enlever toute cette laideur qui impacte notre relation avec Dieu.

En plus, le but premier de notre salut est de nous transformer à l'image parfaite de Christ. C'est une métamorphose complète comme avec les papillons. Lorsque la chenille rentre dans son cocon elle se décompose totalement et est reconstituée dans un nouvel être. Cette sorte de processus peut être douloureux pour nous les humains. Si nous réalisons ce que nous sommes et ce que Dieu veut faire de nous, le brisement fait du cens. Nous ne parlons pas spécifiquement de souffrir pour souffrir. Nous parlons d'une délivrance douloureuse de ce que nous sommes pour devenir ce que nous sommes censés être.

Qu'est-ce qui nous est demandé
Nous oublions trop facilement les impératifs du disciple. Du Seigneur Jésus à l'apôtre Paul, nous recevons plusieurs commandements similaires qui se résument par une mort à soi-même. Le Seigneur, pour sa part, parle de porter une croix pour être son disciple. Paul l'exprime avec une panoplie de paroles frappante. Dans Romain 12 : 1, il nous place sur l'autel comme sacrifice vivant. Dans 1 Corinthien 9:24-27, il s'impose un dur traitement contre son propre corps. Ce ne sont que quelques exemples, mais faisons attention. Aucun de ces appels ne s’accomplit dans notre propre force. Rappelez-vous que nous sommes totalement dépravés, donc nous avons besoin du secours divin.

Un sacrifice vivant lutte et résiste surtout quand tu allumes le feu. Des choses doivent être brisé pour mettre fin à la résistance. Mêmes choses pour la crucifixion. Les condamnés étaient premièrement flagellés pour ensuite être achevés par la croix. Sur cet outil de mort, ils finissaient éventuellement par briser les jambes pour en finir avec le criminel. Et nous pensons être exempts de toute cette destruction du mal en nous ?

La seule vraie raison pour laquelle nous considérons cette idée de brisement fanatique c'est parce que nous pensons être de bonne personne capable de vivre des bonnes petites vies. Nous avons accepté le mensonge moderne; qu'il nous faut seulement un peu de connaissance théologique en suivant certain standard moral. La Bible nous enseigne autre chose comme j'espère vous l'avoir montré. Encore ici, ce n'est pas de la souffrance gratuite, mais un processus pénible de transformation et délivrance.

Martin Labonté

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